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 Averroes Osbourne

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AuteurMessage
Médicomage
Averroes Osbourne
Averroes Osbourne
Médicomage
Messages : 46

Points RP : 2680

Localisation : Sainte-Mangouste

Emploi/loisirs : Médicomage


Parchemin d'identité
Âge: 31 ans
Crédits :
Statut: Sang mêlé

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MessageSujet: Averroes Osbourne   Averroes Osbourne I_icon_minitimeVen 12 Jan - 8:47




  • nomOsbourne
  • prénomAverroes, Liam
  • célébritéMichiel Huisman
  • âge31 ans, né le 25 mai 1967
  • métierMédicomage
  • statutSang mêlé
  • donAucun
  • animalAucun
  • baguetteBois de saule, crin de licorne, souple, 26.6cm

I wish Strength - to be released from my demons. I desire Wisdom - to forgive the past. To forgive me.



-- Noël 1980 --



Mrs Alanis Osbourne
16, Artemisia Lufkin Grove
Londres

Le 13 décembre 1980

Mon chéri,

Ton père et moi aurions aimé pouvoir te dire tout cela de vive voix, mais le temps presse trop pour que nous puissions attendre ta prochaine sortie à Pré-au-Lard. Aussi loin que soit Poudlard, tu lis assez les journaux pour être au courant de tout ce qui se passe dans le monde sorcier et chez nous, à Londres. Je sais combien tu attendais de revenir passer Noël à la maison, et tout était prêt pour tes vacances, mais le château sera l'endroit le plus sûr pour toi ces prochains mois... Nous avons passé de longues heures à y réfléchir avant de s'arrêter sur cette décision, même si elle est aussi difficile à prendre pour nous qu'à accepter pour toi. Avec les urgences qui s'intensifient et le personnel qui déserte, nous serons trop peu à la maison pour te protéger de ce qui pourrait arriver. Je sais que tu es assez grand pour comprendre, Averroes. Si fort que tu nous manques, tu es plus en sécurité loin de nous et près du plus puissant sorcier de ce monde qu'à la maison.

J'espère que les cadeaux qu'Ether apporte te plairont, ne les ouvre pas avant le matin de Noël !

N'oublie pas que l'on t'aime.

Maman  


Le chaos chahuteur du petit-déjeuner s'était assourdi en un brouhaha lointain tout au long de sa lecture. Autour de lui résonnait le joyeux vacarme d'une salle remplie d'étudiants affamés, attaquant leur assiette sans grande délicatesse à coups de fourchettes, gémissant à l'avance sur l'imminence d'un contrôle de Potions ; mais Averroes y était devenu comme imperméable. Non loin de lui, posée sur son écharpe aux couleurs de Serdaigle, Ether lissait le gris limpide de ses rémiges en un froufrou discret qui ne lui parvenait pas. Chacun des mots qui défilait là sous ses yeux avait affadi dans sa bouche la saveur du vin chaud préparé par son père, qu'il savourait d'ordinaire chaque Noël et ne goûterait pas cette année. Le réconfort de son propre foyer venait de lui glisser entre les doigts, et il n'y avait rien qu'il puisse faire pour le retenir. Comme pour se donner une contenance du haut de ses treize ans, Averroes porta jusqu'à ses lèvres un mug gorgé d'un thé noir et brûlant dont le sucre n'adoucit en rien son amertume. Soigneusement, presque trop, il replia en un carré parfait le parchemin où courait l'encre mauve que sa mère chérissait entre toutes, et le glissa dans sa poche de sa cape. Il comprenait, oui.

Mais tandis qu'il abandonnait son banc sous les questions de ses camarades, là subitement, l'angoisse et toute la déception du monde formèrent comme une boule de Branchiflore qui bloqua dans sa gorge les mots qu'il aurait voulu dire.

-- Juillet 1988 --

Tout était presque prêt. Ignorant résolument les tensions lancinantes qu'une célébration trop arrosée de son diplôme lui avait gentiment léguées, Averroes se laissa tomber sur son lit. Mains croisées derrière la tête, il tentait de s'imprégner du tout nouveau statut qui façonnerait le reste de sa vie, et auquel il avait dédié les trois dernières années. Cela lui semblait encore tellement irréel qu'il peinait à concevoir qu'il était désormais médicomage, apte à sauver des vies et en réparer d'autres - s'il se montrait digne du titre qu'on lui avait décerné. Un sourire digne d'un imbécile heureux creusa subitement ses fossettes, tandis qu'une étrange alchimie d'impatience et d'appréhension prenait le dessus.

Ses yeux glissèrent jusqu'au diplôme trônant encore sur son bureau d'étudiant, trophée effaçant à lui seul toute la fatigue accumulée des mois durant, et de là dérivèrent au gré des murs qui l'entouraient. Au fil des ans, l'adolescent qu'il était avait décroché les posters mouvants d'équipes de Quidditch en plein matches et autres groupes de musique au profit d'une sobriété plus rigoureuse. Les études de Médicomagie avaient exigé de lui qu'il puise dans de telles ressources en énergie et volonté que le dessus de son bureau faisait la part belle aux affiches mnémotechniques. Les dates des principaux traités de pharmacomagie, les listes des potions les plus puissantes à préparer en cas d'empoisonnement, des schémas complexes de botanique - tout cet amoncellement de savoir qu'il avait emmagasiné de gré et de force, en ne gardant qu'en ligne d'horizon le jour de son diplôme, se déclinait en livres et parchemins dans toute sa chambre. Il lui semblait que cette seule pièce, pour toutes les insomnies qu'il y avait dévouées et les découragements qu'il y avait vécues, suffirait à elle seule à lui rappeler de ne jamais penser que tout était acquis.

- Averroes ?

La voix de sa mère interrompit le fil vagabond de ses pensées, et il s'assit sur le bord de son lit en entendant grincer la porte de sa chambre. Le regard d'Alanis brillait encore de la joie qu'elle avait ressenti à l'applaudir devant toute sa promotion réunie, tandis que tous les chapeaux de sorcier des étudiants voltigeaient dans les airs. Presque gêné d'être l'objet d'une telle fierté, le jeune homme passa une main dans les cheveux noir corbeau qu'il avait laissés pousser depuis quelques mois.

- Tu te remets ? demanda la sorcière, en un sourire qui révélait les mêmes fossettes que les joues de son fils. Prépare-toi une potion si tu as encore mal à la tête..?

Averroes secoua doucement la tête, quittant le confort des couvertures qui garnissaient son lit et surplombant désormais sa mère d'une bonne tête.

- Et que la première potion que je prépare en tant que médicomage soit contre la gueule des bois ? Mm-mmh. Ca passera tout seul.

- Comme tu veux, mais... Oh ! Ne me dis pas que tu gardes ça !

Avant qu'il n'ait pu réagir, Alanis s'était déjà précipitée au chevet des malles immenses qui renfermaient tout ce qu'Averroes emporterait du cocon familial jusqu'à son tout premier appartement. Sa mère entrechoquaient déjà entre eux de petits objets qu'il n'avait pu se résigner à jeter, quand bien même il n'en aurait plus jamais l'utilité. Sept ans s'étaient écoulés depuis qu'il les avait reçus lors d'un Noël amer, mais le guérisseur n'était jamais parvenu à s'en séparer. Le souvenir était encore vif du soir où il avait déballé ses cadeaux du papier bruissant, décevant la demande ses parents de ne les ouvrir à Poudlard que le soir même de Noël, sans qu'ils en aient jamais rien su.

Averroes les avait tous ouverts dans un dortoir baigné par le silence, pendant que ses camarades emplissait la Grande Salle de leurs rires et leur ventre d'un repas chaud qui ne lui avait pas fait envie. Il se rappelait encore le parfum du vernis et les outils si propres du matériel d'entretien pour  balai. Les cartes de Chocogrenouilles scintillantes, parmi celles les plus difficiles à obtenir, que ses parents avaient dénichées pour lui - à quel prix, il n'osait y penser. Alanis les tenait entre ses mains désormais, un peu plus écornées que ce soir de 1980, un peu plus abîmées. Ses yeux semblaient l'interroger sur ce qui l'empêchait de se séparer de ces vieilleries. C'était idiot, non ?

- Tu ne veux pas laisser tout ça ici ? Ou les donner à un de tes cousins ?

Haussant les épaules, le jeune homme reprit gentiment dans les siennes les cartes qui bruissaient dans les mains de sa mère et les reposa au creux de l'immense malle.

- Il m'en manque encore une ou deux pour compléter la collection, dit-il d'un air faussement navré tout en sachant que son argument serait aussi peu convaincant qu'il l'avait imaginé.

Mais cela n'avait aucune importance. Toute comme cette pièce serait l'éternel rappel de son humilité, ces quelques cartes de Chocogrenouilles lui rappelleraient toujours que la sécurité n'était jamais tout à fait acquise.

-- Avril 1996 --

- Vous avez choisi ?

A la table d'à côté, la jeune fille aux grands yeux bleus soulignés de noir semblait débordée. Elle servait de temps à autres lors des soirées d'affluence du Chaudron Baveur, et chantonnait à l'occasion des morceaux de sa composition - mais personne n'aurait pu entendre sa voix dans l'agitation générale qui remuait le bar ce soir-là. Les Portrane Portkeys avaient pris le relais  depuis plusieurs heures, scandant de vigoureuses chansons irlandaises que la table d'à côté avait l'air d'apprécier - un groupe du Ministère, qui célébrait le diplôme d'une de leur nouvelle recrue. Le médicomage avait cru ne jamais se remettre de la honte qu'il avait ressentie par procuration quand le mentor de la jeune fille s'était présenté à tout le bar en l'incitant à faire un discours - un genre de tradition de bienvenue qu'il n'aurait voulu subir pour rien au monde, même si le rire rugissant du type en bras de chemise et béret respirait une joie bon enfant.

De son côté, Averroes ne reprenait son souffle qu'à grand peine, encore sous le coup d'avoir gagné le prix de celui qui s'était fait le plus vomir dessus de la journée parmi ses collègues. C'était sans doute beaucoup plus drôle pour un groupe de médicomages aux nerfs usés que pour le commun des mortels, et encore plus avec quelques bières déjà dans le sang. Le jeune homme salua Dagmara, sage-femme à la maternité de Sainte-Mangouste et habituelle gagnante de leur bilan de fin de journée, d'un signe de tête exagérément humble. L'intoxication au champifleur qu'il avait dû gérer lui avait fait gagner la palme, et c'était avec une joie sans nom qu'il avait béni l'invention du Recurvite.

- Je retourne passer commande ! s'exclama Sienna à côté de lui. Je prends une blonde, quelqu'un avec moi ?

- Deux ! confirma leur collègue de Pathologie des Sortilèges.

- Une Phenix Ale, commanda Averroes en enchaînant sur sa lancée de bière ambrée.

- Un... Rhum'Antique pour moi !

- Une noire des hébrides, mais je vous préviens, c'est la dernière pour moi. Je suis de garde demain matin !

Ils en étaient déjà tous à présupposer les surprises en tout genre qui ponctueraient leurs gardes du lendemain quand Sienna se leva pour passer directement leur commande au bar. Averroes n'eut que le temps de la voir invectiver celui de la table à côté, chemise retroussée sur les manches et cigarette au coin des lèvres, qui venait de prendre sa place au bar sans l'avoir vue. Plaignant d'avance celui qui s'attirait les foudres de sa collègue, quoique le sourire de l'homme semblait démentir que cela lui déplaise, le guérisseur se détourna de la scène en un sourire. Le Ministère avait beau avoir reconnu le retour des forces sombres, leurs rires étaient trop vrais et la soirée trop chaleureuse pour que ça ne dure pas.

-- 1998 --

FEVRIER.

- Que cette saloperie de sang-de-bourbe la ferme !

Il se demanderait si cela s'arrêterait un jour. Les hurlements de douleurs, les chairs béantes de plaies suppurant de magie noire, les cris de ceux qui finissaient par en crever, les larmes de ceux qui resteraient. Les morts. Il était à genoux sur le carrelage maculé de sang de l'hôpital, et l'enfer qui se déchaînait sur Londres depuis des mois persistait à se dévider sous ses yeux. Dans sa nuque, l'extrémité d'une baguette s'enfonçait durement sous sa blouse de médicomage, n'attendant de lui que l'obéissance servile que les Mangemorts exigeaient tous. Averroes balaya le hall du regard, croisant le regard terrifié des sorciers qui étaient venus en quête de soins pour ne trouver qu'un peu plus d'horreur. Pour eux. Pour eux. Il avala sa salive dans une gorge devenue sèche, et rattacha son attention au corps mutilé de lacérations qu'on avait balancé au sol en lui intimant de mettre un terme aux gémissements que la victime gargouillait. Une bave noire puant les forces obscures des sbires de Voldemort lui écumait le menton.

- J'ai besoin de ma baguette. Pour la soigner. Nous n'avons plus rien d'autre.

Cela faisait déjà des mois que la réserve de potions de l'hôpital avait été pillée par les Mangemorts. Les guérisseurs n'avaient pu qu'assister impuissants à la destruction ou confiscation systématiques des philtres de soins et autres baumes cicatrisants dont la guerre avait fait des denrées rares. Dépouillés de leurs moyens les plus immédiats de panser les plaies, leur baguette restait leur seul espoir d'aider les hordes de corps labourés par la douleur que la guerre charriait à flots, sans interruption. Du reste, il ne restait que des tessons de verre et les traces, dans le service désert des pharmacomages, de tâches poisseuses sur les sols poussiéreux.

- Pas besoin d'arrêter toutes les souffrances. Juste les cris, ça suffit. Qu'elle soit capable de discuter un peu avec nous, précisa le Rafleur en un sourire qui fit courir le long de sa colonne vertébrale une coulée de sueur froide.

Averroes regarda la femme au corps lacéré de plaies, les autres patients tout autour de lui. Sienna, dont il venait de voir la silhouette au fin fond du couloir. Pour eux.

Profitant de ce que le mangemort détache un moment son regard et sa baguette de lui, Averroes hocha frénétiquement la tête en direction de Sienna pour lui faire signe de ne pas le rejoindre, quelle que soit la situation. Elle aurait dû partir depuis des jours, depuis des semaines, depuis des mois déjà. La silhouette de sa baguette lui passa devant les yeux, oscillant comme le poids d'une horloge dans un jeu mauvais.

- Tiens, ta baguette. Au moindre geste suspect, tu..

- Je sais.

Il imaginait assez bien, du moins. Averroes essuya sur son pantalon imbibé de sang des mains fermes et qui ne tremblaient plus, à présent qu'elles devaient agir. Les premiers gestes lui vinrent comme de vieilles habitudes, instinctives, presque rassurantes, tandis qu'il s'assurait à sorts rapides des constantes  défaillantes de la pauvre femme qui gisait devant lui. Ses longs cheveux noirs étaient gluants de sang coagulé. Tandis qu'elle papillonnait des yeux devant lui, laissant échapper un nouveau flot d'écume noirâtre qu'il essuya avec toute la douceur du monde du bout de sa manche sans se soucier de l'état dans lequel elle finirait. Il aurait voulu la réconforter, l'assurer que ça irait, qu'elle était en sécurité. Ca n'aurait été que des mensonges. Il ignorait même si elle avait clairement conscience de ce qui se passait, dans son regard semblait rongé de douleur et sa perception des choses altérées. Avait-elle seulement conscience d'elle-même ?

- Mademoiselle ? dit-il en cherchant à croiser son regard, connaître son nom, la réconforter. Comment vous..

- Non. Juste les cris, et on la rembarque. Sang-de-bourbe, ça suffit pour l'appeler. On a pensé au Silencio, bien sûr, mais ça l'aurait empêchée de nous causer un peu de l'endroit où ses petits amis se planquent. Mmh ?

Le Rafleur secoua brusquement du bout du pied le corps de la femme, comme pour la faire réagir. Il  surplombait le guérisseur de toute sa hauteur, et Averroes s'efforça de ne rien écouter aux atrocités qu'il déblatérait. Il avait acquis l'intime conviction que cette femme mourrait entre leurs mains quoi qu'il guérisse des siennes, et ses connaissances en guérison dépassait les dommages irréparables que la magie noire avait déjà causés dans le corps meurtri qu'il ne pourrait jamais sauver. Un informulé fusa de sa baguette, l'un des plus puissants sorts connus par tous les guérisseurs de Sainte-Mangouste. Celui de l'insensibilisation, de la fin des souffrances. Quoi qu'ils envisagent de lui faire subir pour lui soutirer des informations, elle n'aurait plus mal. Averroes se demanda avec la gorge soudainement serrée si son sortilège résisterait aux Doloris.

Il passa la paume de sa main sur le front de la jeune femme, et s'arracha un sourire rassurant. Les gémissements cessèrent petit à petit, et il crut lire au fond de ses yeux l'éclat d'un remerciement désespéré avant que le Rafleur ne la saisisse durement par le bras pour transplaner, là d'où elle ne reviendrait jamais. Le silence perdura quelques terribles instants avant qu'Averroes ne se relève, ravale l'ignoble tension qui avait menacé de le paralyser, et n'essuie toutes les traces de sang qui l'avaient éclaboussé. Sienna arrivait déjà vers lui depuis l'autre bout du couloir, et il l'assura d'un signe de tête qu'il allait bien en attendant qu'elle lui confirme la réciproque. Il passa une main frissonnante dans ses cheveux et fit volte-face vers les sorciers blessés qui attendaient toujours ; Averroes se dirigeait vers un homme aux doigts anormalement vrillés lorsqu'il aperçut une petite fille, légèrement brûlée, dans les bras de sa grand-mère. Il posa une main rassurante sur les cheveux blonds et lui sourit sans que rien de son angoisse latente ne soit perçue.

- Tiens, regarde. Ma collègue qui arrive s'appelle Sienna, elle va s'occuper de toi.
Tu verras, tu seras pimpante comme une Noise toute neuve en deux temps trois mouvements, elle est formidable.


Parce qu'il n'y avait personne en ce monde qu'il admirait autant que les derniers collègues qui s'acharnaient à travailler ici en dépit des dangers.

MARS.

Depuis combien de temps n'avait-il pas dormi ? Il avait cessé de compter les jours qui séparaient la dernière nuit passée dans son propre foyer. L'hôpital était devenu au fil des mois et au gré de la déchéance du monde sorcier le centre et l'unique limite de son univers. Averroes était passé dans un état d'instinct de survie qu'il étendait au peu de collègues encore présents, et aux patients qui ne cessaient de se présenter en quête d'un apaisement que les guérisseurs prodiguaient jour et nuit. L'épuisement le guettait, il le savait pertinemment, mais il ne trouvait plus en lui aucune ressource de raison suffisante pour déserter les lieux.

Toute la souffrance qu'il voyait défiler ici lui interdisait de prendre un repos qu'il n'avait pas l'impression de mériter. Les jours étaient un défilé discontinu de mauvaises nouvelles et d'autres plus terribles encore. Il écoutait de temps à autres la station clandestine de la radio, égrenant avec une sobriété respectueuse les noms de ceux qui étaient tombés au combat, tués par les Rafleurs, vaincus par les murs d'Azkaban. Ce qu'était devenu le monde le rendait malade, et une fois bien certain que sa famille était à l'abri, Averroes n'avait plus consacré son temps qu'à son métier. Il s'y accrochait  avec un acharnement désespéré, malade ne pas pouvoir faire plus pour prévenir les dangers et de ne pouvoir qu'en panser les conséquences. Sainte-Mangouste ne conservait que le maigre quart de son personnel d'origine, et ils étaient trop peu, trop épuisés, trop angoissés, pour assurer des gardes exemplaires.  Certains d'entre eux préféraient rentrer chez eux pour profiter de proches qu'ils craignaient de perdre au détour d'une attaque, quand d'autres, comme lui, dormaient dans une salle de repos improvisée en grappillant ça et là quelques heures de sommeil agité.

Averroes noyait sa fatigue dans le café lorsque le claquement sonore d'un transplanage retentit dans le hall d'accueil. Il reconnut aussitôt la silhouette nerveuse et la veste en cuir de Trevelyan Valentine, qui semblait tellement bouffé de peur qu'il en ressentit une panique instinctive. Que s'était-il passé d'assez atroce pour qu'un Auror aussi solide que lui soit en proie à une telle terreur ? Il tenait dans un poing serré un papier tamponné au sceau du Ministère, mais n'eut le temps de rien demander avant que l'Auror ne pose deux mains autoritaires sur ses épaules.

- Sienna ? demanda-t-il seulement, comme si sa vie en dépendait.

- Juste là, l'emmenait déjà Averroes en ouvrant l'une des premières chambres jouxtant le hall d'accueil, où l'Auror s'engouffra en courant, serrant la jeune femme dans ses bras avec un soulagement si violent qu'il se sentit aussitôt de trop et referma la porte sur un "blondie" convulsif murmuré au creux des cheveux blonds.

La feuille froissée dans le poing crispé de l'Auror était tombée à terre, et annonçait en implacables lettres la convocation de mademoiselle Sienna Roscoe à la commission des nés-moldus, pour étudier l'origine de son don sorcier et justifier de la nature de son sang. Ramassant brusquement la feuille, Averroes la fit disparaître d'un coup de baguette magique en jetant autour de lui des regards inquiets. Personne ne semblait avoir rien vu, mais il ferma la porte de leur salle de repos et laissa aux soins de ses collègues les quelques patients qui attendaient encore. Personne n'ouvrirait la porte de cette salle pour jeter une amie aussi chère qu'elle aux griffes d'Ombrage tant qu'il se tiendrait devant.

De l'intérieur lui parvinrent des éclats de voix diffus, dont il ne chercha pas à comprendre la teneur. Averroes en était à se dire qu'il aiderait Valentine à évacuer Sienna de l'hôpital quoi qu'elle en pense lorsque la porte se rouvrit. L'Auror ne lâchait plus la main de celle qu'il dévorait du regard, comme si elle risquait de disparaître de sa vue et de ses bras d'un instant à l'autre. Il rajusta par-dessus sa veste en cuir le sac à dos qu'il avait jeté sur son épaule, contenant sans doute toutes les affaires avec lesquelles ils disparaîtraient tous les deux dans la nature.

- Prends soin de toi. Je te revois quand tout ça sera fini, n'eut-il que le temps d'articuler avant de lui serrer brièvement la main.

Puis elle n'était plus là. Le soulagement de la savoir enfin plus en sécurité qu'ici se mêlait à l'exacerbation terrible du sentiment de solitude et de rage dont cette guerre lui martelait le coeur.


MAI.

Des silhouettes encapuchonnées, masquées d'ombre et de métal, apparurent au milieu de la nuit dans les hurlements de patients qui s'enfuirent aussitôt. Averroes eut un mouvement de recul instinctif lorsque deux silhouettes dégorgeant de haine s'avancèrent vers lui en avisant l'emblème de Sainte-Mangouste qui le désignait comme guérisseur.

- Toi, là !

L'un d'eux le saisit violemment par le bras et le laissa brutalement tomber au chevet d'une troisième silhouette, affaissée et gravement brûlée celle-ci, dont l'avant-bras était tatoué de la Marque des Ténèbres. Retenant une moue de rejet et de répulsion dont les sbires de Voldemort auraient pu se venger sur n'importe lequel de ses patients, Averroes contint son aversion pour l'homme à la tignasse brune et demeura raide, le dos droit, devant les brûlures qu'on lui demandait visiblement de soigner.

- Soigne ça et dépêche-toi !

Le feu avait été assez puissant pour que le masque métallique ait commencé à fondre sur le visage du Mangemort. Il risquerait d'être défiguré à vie si personne n'intervenait là, tout de suite, et ne donne suite aux râles de douleur étouffés qu'Averroes entendait poindre dessous le masque. De nouveau, l'extrémité d'une baguette s'enfonça dans sa nuque tandis qu'on exigeait de lui obéissance immédiate, mais une vague de colère froide l'empêchait d'esquisser le moindre geste. Le soigner, lui ? Soigner ça ? Et se trahir lui, et trahir ceux qui avaient eu le courage de s'attaquer à un Mangemort ? Combien d'innocents avaient tués ces trois là, combien de vies avaient-ils prises ? Combien de veuves avaient-ils laissés dans leur sillage, combien d'orphelins, combien de parents éplorés ? Combien d'existences foutues, dont il ne restait plus rien à rassembler ? Combien ? Combien ?!

- Non.

Le mot était sorti tout seul sans qu'il puisse l'empêcher, comme une protestation finale et irrémédiable à tout ce qui l'avait enduré. Il inclina la tête, comme prêt à recevoir la sentence de sa rébellion finale, et secoua violemment la tête en sentant céder sa raison devant les limites de ce qu'il pouvait endurer de faire.

- Non, je le ferai pas.

- Très bien. Alors si ce n'est pas toi...

Un cri strident retentit non loin de lui et il tourna brusquement la tête ; l'un des Mangemorts amenait sans douceur Dagmara, l'une de celles qui restaient, l'une de celles qui savaient, au chevet du mage noir brûlé.

- Peut-être qu'elle sera moins difficile à convaincre que toi, avec ça ?

Averroes n'eut pas le temps de réagir...

- Arrêtez !

...qu'on lui ôtait sa baguette pour la briser en deux et l'empêcher d'intervenir, tandis que le second Mangemort dardait sur Dagmara un Endoloris foudroyant, qui brisa et contrecourba son corps à grands coups de hurlements sourds.

Elle hurlait.

- Arrêtez, je vous en supplie ! Je vais le faire, je vais le faire, je..  ARRETEZ !

Et ne cessait plus.

- ARRETEZ !


JUIN.

Les jours n'avaient plus d'aubes. Le soleil se levait sans plus répandre aucune chaleur, les nuits charriaient des cohortes de peur. Le temps passait sans qu'il y trouve plus aucune joie, quoi qu'il essaye toujours de la redonner à ses patients avec l'empathie d'une main serrée, un sourire qui comprend, quelques mots qui espèrent sans trop y croire. Juste pour faire semblant. Semblant que tout n'était pas si noir, que le joug de Voldemort n'avait pas l'air d'être éternel. Semblant que l'été n'avait pas le goût de l'hiver, et qu'à avoir trop perdu de vue tout ce qui faisait de lui un homme heureux il doutait de jamais pouvoir le redevenir.

Aucun des miroirs de la salle de repos ne lui épargnait le dégoût de son propre reflet. Dagmara avait déserté Sainte-Mangouste et d'elle il n'avait plus aucune nouvelles, pas plus que de Sienna, de Llyr, d'Arthemus, d'Emery. Tous s'étaient dissous quelque part dans le chaos de cette guerre qui n'en finissait plus, et il ne pouvait qu'espérer, un espoir de fou, qu'ils étaient tous saufs quelque part à attendre qu'un miracle vienne en secours au monde sorcier. Averroes jeta un regard éteint à la baguette qu'il tenait entre ses mains. Un père en sanglots devant le corps d'un fils que le guérisseur n'avait pas pu sauver lui en avait fait présent, après que les Mangemorts aient brisé la sienne. Ollivander était porté disparu, et le guérisseur n'avait aucune idée du temps qui s'écoulerait avant qu'il puisse racheter une baguette qui lui convienne vraiment. Celle-ci ferait l'affaire. Il faudrait.

L'hôpital était étrangement silencieux, désormais. Tant de familles avaient fui Londres et demeuraient cachées aux regards des Mangemorts que Sainte-Mangouste était de moins en moins sollicitée. Il ne demeurait ici qu'une poignée d'amis, qui resteraient comme lui jusqu'au bout de cet enfer pour en aider le plus possible.

Averroes quitta la chambre où il venait de passer une petite heure au chevet d'une patiente, promettant de lui ramener une infusion, et emprunta l'interminable couloir silencieux qui menait au salon de thé de l'hôpital. Des portes béaient, entrouvertes, depuis des semaines vides de patients qui n'osaient plus rencontrer un Mangemort dans l'enceinte de Sainte-Mangouste. Il comprenait. Mais il passait devant chacune de ces portes entrebaillées avec le coeur broyé, comme une accusation de ce qu'il n'avait pas su faire, pas pu préserver. Il en avait perdu le compte.

Ses pas s'apprêtaient à tourner vers le cinquième étage lorsqu'une boule de lueur nacrée surgit au détour du couloir, grossissant à mesure qu'il se rapprochait d'elle. D'arabesques déliés en volutes subtils, elle se mua en un lynx flamboyant, Patronus brillant comme un phare au plus noir de la tempête.

- La guerre est terminée. Lord Voldemort a été vaincu. La guerre est terminée.

Le lynx le dépassa à larges foulées souples sans qu'Averroes aie la moindre réaction. La stupeur de pouvoir croire en ce qu'il venait d'entendre le privait de pousser les cris de joie qui auraient dû jaillir. Il les sentait convulser dans son torse, lui tordre la gorge, et c'est d'une main tressaillante qu'il s'accrocha au chambranle d'une porte en s'y agrippant comme un naufragé. Il pénétra d'un pas chancelant dans la chambre déserte et s'adossa à la porte fermée, se laissant glisser jusqu'au sol en enfouissant sa tête dans des mains qui tremblaient aussi fort que ses dents claquaient. Il se rendit compte que ce n'était pas de la joie qu'il sentait convulser au creux de son torse lorsque les premières larmes lui dévalèrent les joues, salées dans sa barbe négligée. De violents sanglots l'abandonnèrent pour la première fois à la terrible profondeur de sa détresse, et il pleurait encore bien des minutes plus tard lorsque l'angoisse enfin libérée de ses entraves eut achevé de saccader son souffle. Si fort qu'il se demandait si cela s'arrêterait un jour...

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Famille et relations

Averroes est le second enfant né du mariage d'Alanis et Galien Osbourne, tous deux médicomages réputés dans leur spécialité - l'une dans le domaine des virus et microbes magiques, l'autre dans la pathologie des sortilèges. Quatre ans avant lui naquit Avalon, qui s'éloigna de la tradition familiale en choisissant de travailler dans les étages labyrinthiques du Ministère de la Magie. Averroes, né en 1966, a su combler tous les espoirs de ses parents en embrassant la profession médicale que tous attendaient de lui, et qu'il avait fini par sincèrement désirer accomplir, lui aussi. Alanis et Galien n'ont toutefois jamais fait reproche à sa soeur de la propre voie qu'elle s'était forgée.

Quoique ses parents aient toujours entretenu de grandes attentes pour son avenir, et nourrissait pour lui une ambition audacieuse, Averroes ne leur tient pas rigueur des exigences qu'ils ont pu faire peser sur lui en matière de résultats scolaires. Il a d'ailleurs toujours pris soin de ne jamais se targuer de son ascendance pour obtenir de meilleurs stages lors de ses études, ni de faire jouer ses relations. Elevé comme sa soeur dans l'aisance financière que permettait le métier d'Alanis et de Galien, il a aussi appris à ne pas en faire étalage, et conserver l'humilité et l'empathie que nécessite la pratique de la médicomagie au quotidien. Ses parents ne lui ont jamais caché qu'il ne cesserait d'apprendre, et que chaque journée serait un nouveau défi à ses connaissances, sa résistance, son moral.

Autrefois proche de sa soeur, la guerre les a si durement éprouvés chacun de leur côté qu'Averroes n'a plus que des discussions flouées de non-dits avec elle, où ne cesse d'affleurer à la surface des souffrances qu'aucun n'arrive à partager.

En quittant Sainte-Mangouste à l'issue de la guerre, Averroes a laissé derrière lui des collègues devenus de si proches amis qu'ils en sont presque une autre famille, comme Sienna Roscoe, qu'il ne parvient plus à voir qu'entre deux gardes et ses propres heures de cours.

 

Caractère & physique en option

Averroes n'a rien de l'arrogance dont certains médicomages font volontiers étalage. Quoique ayant pleine confiance en ses compétences, il reste un guérisseur en perpétuelle quête de connaissances et de perfectionnement et ne s'est jamais départi de son humilité. Passionné par un métier qu'il exerce par vocation, et pour lequel il sacrifie son sommeil depuis des années, Averroes accorde grand prix aux valeurs qui s'y rattachent ; l'empathie et la rigueur professionnelle lui sont donc très chères, et il est aussi exigeant avec les équipes qui l'entourent qu'il l'est avec lui-même, et ses élèves désormais.

Toutefois, ses exigences ne cherchent qu'à révéler le meilleur des autres et de lui-même. Aussi, le professeur ferme mais juste qu'il est pour ses disciples n'humilie pas et ne brusque jamais. Éternellement confiant dans l'idée que la volonté peut vaincre beaucoup d'obstacles, Averroes s'évertue à donner confiance aux élèves sans leur épargner les critiques constructives, mais sans jamais retenir ni les encouragements ni les compliments qu'ils méritent quand d'aventure ils surmontent une difficulté.

De Serdaigle il a de tous temps gardé un tempérament calme et réfléchi, qui favorise avant toute action téméraire l'observation patiente et le sang-froid. A l'hôpital, son assurance et son aplomb en ont fait un recours solide en temps de crise, une figure rassurante dans les situations d'urgence. Sa nature réservée et son sérieux au cours des heures de garde lui ont valu les premiers temps une réputation d'homme distant et dur de caractère, mais les années ont adouci à force de confiance et de souvenirs l'image que Sainte-Mangouste avait de lui.

Depuis sa démission et la fin de la guerre, Averroes s'est mué de discret en taciturne. L'estime qu'il avait de lui-même en tant que guérisseur et sa propre légitimité à exercer un tel métier se sont désagrégées au contact des magies noires déployées par Lord Voldemort. Profondément meurtri dans la loyauté qu'il voue à ses patients par ce que l'Impero l'a forcé à faire, Averroes est en quête d'un pardon qu'il sera le seul à pouvoir s'accorder. Incapable de se résoudre à exercer de nouveau la médicomagie auprès de ses patients, il a pour le moment suspendu sa pratique afin d'affronter le mal-être qui noircit même les plus beaux jours. Deux moisaprès la guerre, il mène chaque nouvelle aube un combat acharné contre la culpabilité violente qui lui noue le ventre, la honte qu'il traîne aux pieds, l'impression de n'avoir pas été assez, de ne plus jamais pouvoir l'être.

Études supérieures & métier

Orienté dès son adolescence vers les professions médicales prisées par sa famille, Averroes a fait des souhaits de ses parents une vocation qui lui est propre, et qu'il a concrétisé par passion. L'été de ses seize ans, encore trop jeune pour effectuer un véritable stage auprès d'un médicomage, c'est sous la tutelle de Daniel O'Connor, pharmacomage des faubourgs d'Oxford, que le jeune sorcier affine sa connaissance des potions de guérison.

Passées les sept premières années d'étude à Serdaigle, Averroes s'est aussitôt dirigé sitôt l'obtention de ses ASPICs vers des études de médicomagie, dont il est sorti diplômé en 1987. Passionné par le monde subtil des potions et de la botanique, c'est sans hésitation qu'il s'est spécialisé dans ces domaines pour intégrer le Service d'empoisonnement par potions et plantes de Sainte-Mangouste.

Toutefois, la guerre a si durement malmené l'estime qu'Averroes a de lui-même et sa confiance en lui qu'il ne se juge aujourd'hui plus digne de pratiquer la profession de médicomage.
©️linus pour Epicode


Dernière édition par Averroes Osbourne le Sam 4 Mai - 16:15, édité 38 fois
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MessageSujet: Re: Averroes Osbourne   Averroes Osbourne I_icon_minitimeVen 12 Jan - 8:51

HAN !! Un predef !!! Averroes Osbourne 903545912

Bienvenue sur Malleus cher professeur !!!
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MessageSujet: Re: Averroes Osbourne   Averroes Osbourne I_icon_minitimeVen 12 Jan - 9:02

Bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue !!! Averroes Osbourne 610521999
Si tu as des questions, n'hésite pas !
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MessageSujet: Re: Averroes Osbourne   Averroes Osbourne I_icon_minitimeVen 12 Jan - 9:33

Bienvenue ! Averroes Osbourne 3175113173 J'espère que tu te plairas par ici !
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MessageSujet: Re: Averroes Osbourne   Averroes Osbourne I_icon_minitimeSam 13 Jan - 16:34

Bienvenue professeur Averroes Osbourne 4189889464

Bon courage pour ta fiche Ozzy Averroes Osbourne 3992629730

J'espère que tu te plairas parmi nous :)
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MessageSujet: Re: Averroes Osbourne   Averroes Osbourne I_icon_minitimeSam 13 Jan - 23:16

Un grand merci à tous !

Je romps tout de suite le grand suspens en disant que je suis certaine de me plaire ici car j'y suis déjà, sous les traits d'une petite rousse et d'un grand amateur de cigarettes ! Depuis que j'ai rédigé la fiche d'Averroes, son histoire me trotte en tête et j'ai eu très envie de la faire vivre... Il me tarde de rp avec lui avec vous Averroes Osbourne 798002776
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MessageSujet: Re: Averroes Osbourne   Averroes Osbourne I_icon_minitimeSam 20 Jan - 18:40

Eeeet c'est terminé !
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MessageSujet: Re: Averroes Osbourne   Averroes Osbourne I_icon_minitimeDim 21 Jan - 10:32


FELICITATIONS !
L'histoire commence maintenant !
Enfin te voilà validé ! Tu es enfin prêt à partir à l'aventure avec nous.

Mais avant toute chose, tu peux créer ta fiche de liens ainsi que tenir ta liste RP à jour pour plus de simplicité dans la gestion de ton personnage. Tu as également la possibilité de demander un rp dans ce sujet, où quelqu'un de fort sympathique te répondra. Si d'aventure tu as envie d'un endroit bien à toi sur le forum, n'hésite pas à demander ici la création de ton habitation, ou bien de ton commerce !

Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter les membres du Staff. Nous sommes là pour te guider et t'apporter tes réponses.

Bon jeu !
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