C’est le 14 juin 1960, un beau matin de printemps comme on en a dans la capitale anglaise, que naquit Klaus Breckenridge, de l’union entre un banquier anglais et une vendeuse allemande, deux étrangers que le Destin avait faits rencontrer en RFA quelques années après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Le petit Klaus, dont le sang n’avait aucun lien avec le Monde des Sorciers depuis de très nombreuses générations, vécut et grandit comme n’importe quel autre Moldu. Pis encore, il grandit comme n’importe quel autre enfant de sa génération, c’est-à-dire avec l’optique de suivre les traces de son père, faisait des études pour être banquier puis prendre la relève de l’entreprise familiale.
Dans sa jeunesse lambda, ce n’était pas un élève bien compliqué. Il faisait ce qu’on attendait de lui, sachant pertinemment que s’il n’accomplissait pas son devoir, il n’arriverait pas au niveau de son paternel et celui-ci serait alors très déçu de lui, ce qui aurait profondément chagriné le cœur déjà bien mûr de l’enfant.
Quelle ne fût pas la surprise d’Elena (sa mère) lorsque, un 23 février 1971 (date que jamais ô grand jamais Klaus n’arriverait à oublier, malgré tous ses talents), une lettre cachetée arriva, entre les factures de gaz et la fiche de paye du père. Celle-ci semblait étrangement intacte et était adressée à l’attention de leur fils, d’un peu plus de 10 ans. Après un moment d’étonnement, la mère décacheta la lettre et la montra à l’homme de la famille. Vinrent alors de nombreuses discussions avec le petit Klaus sur la raison de cette lettre, la provenance d’une idée si saugrenue et, pis que tout, l’imagination nécessaire pour inventer ce « Poudlard » et « Albus Dumbledore ». Chagrin, Colère, Déni et Douleur arrivèrent chacun leur tour avant que les parents ne se décident à accepter ce terrible point : leur fils était un Sorcier et à la rentrée prochaine, il partirait loin d’eux pour de nombreuses années.
C’est ainsi qu’en septembre 1971, l’école de Poudlard et la Maison Poufsouffle, accueillirent un Né-Moldu, autrement appelé Sang-de-Bourbe. Les débuts furent difficiles, autant par l’adaptation à ce nouveau milieu, que par l’adaptation aux nouvelles personnes qui l’entouraient. Il apprit ainsi bien vite qu’il valait mieux pour lui qu’il ne dévoilât pas à tout bout de champ les spécificités de son ascendance. Dès le début on trouva en sa personne un étudiant des plus studieux, bien plus qu’il ne l’était en réalité dans le monde Moldu car ici, en prime, il s’agissait d’un nouveau Monde qui lui plaisait énormément et qui abritait pour lui de nombreuses curiosités. Il se montra particulièrement doué aux cours de Sortilèges et de Défense contre les Forces du Mal dès sa première année. Puis plus tard il développa un intérêt et une réussite prédestinée dans le cours d’Etude des Moldus, cours qu’il attendait avec hâte dès ses débuts. En sa cinquième puis septième année, il passa les examens de BUSE puis d’ASPIC, examens qu’il réussit, en raison de sa grande assiduité et de ses efforts personnels tout à fait honorables.
Sortant de Poudlard avec un dossier intéressant et une claire idée de ce qu’il voulait faire plus tard, Klaus se dirigea d’office en la rentrée 1978 vers le Ministère, que sa directrice de Maison lui avait conseillé et où il avait déjà fait un séjour vers la fin de ses études. Il obtint ainsi, après plusieurs stages, une période d’essai et quelques promotions, un poste au Niveau 3 du Ministère de la Magie, en tant qu’Oubliator. Il était à son étape finale, là où il voulait se rendre depuis longtemps. Bien sûr ce n’était pas le poste de banquier, comme son père l’aurait désiré, mais il s’agissait quand même d’un travail de prestige et celui-ci aurait été fier de lui, s’il avait pu connaître tous les détails. Mais c’était un Moldu.
« Mère. 12 janvier 1988 : je crois que j’ai rencontré la femme de ma vie. 15 janvier 1988 : … »
C’est ainsi que commença la lettre qu’envoya, au début de février, Klaus Breckenridge à sa mère. Quelques semaines avant il avait rencontré, par hasard et dans un couloir du Ministère, une femme qui resterait à jamais gravée dans sa mémoire. Celle-ci s’appelait Avalon Osbourne et il avait su dès le premier instant, dès le premier regard, que c’est avec elle qu’il était sensé finir sa vie.
Et pourtant il lui fallut presque deux ans pour qu’il arrive à faire le premier pas vers elle. Il se comportait comme ces adolescents de College qui n’osent pas aller vers celle qui leur fait de l’œil. Il changeait du tout au tout et cela se voyait ; même pour les autres, ils étaient faits pour être ensemble. Pourtant… le Sort en voudrait autrement.
La Traque
Une nouvelle vit le jour le 1er aout 1997, La Commission d’Enregistrement des Nés-Moldus était créée. Le 2 août, il reçu une brochure sous la porte de son Bureau au Niveau 3 sur laquelle figurait le titre Les Sang-de-Bourbe et les Dangers qu’ils représentent pour une société de Sang-Pur désireux de vivre en paix. Le monde autour de lui devint flou, il savait que Celui-Dont-Le-Nom-Ne-Devait-Pas-Être-Prononcé était de retour, mais jamais il n’aurait imaginé que les esprits changeraient aussi vite. Il n’eut trop le temps de se faire des idées car le 3 août, il reçut un questionnaire sur ses antécédents familiaux puis fut convoqué par une sorcière de la Commission, et Mafalda Hopkrik.
« Klaus Breckenridge, Né-Moldu ?… Très bien. Je vous informe que vous n’êtes à présent plus que cela. En tant que Voleur de Magie, vous êtes relevé de vos fonctions. Mais ayant été un bon ex-employé, je vous accorde 3 heures avant votre jugement. »
Il était tout simplement hors de question qu’il passât un quelconque jugement, sachant pertinemment qu’il n’en ressortirait pas, l’état du Ministère étant ce qu’il était. Ainsi il prit ses jambes à son cou et s’en alla de ce lieu. Il était passé du rang d’employé du Ministère, d’Oubliator, à celui de Proscrit, de Traqué. De nombreux Rafleurs furent envoyés à ses trousses mais, avec l’aide de Résistants contre cette politique et d’autres Nés-Moldus, il réussit à survivre du mieux qu’il pouvait. Vers la fin de septembre, il comprit que les choses n’allaient pas changer de sitôt. Il avait gardé un espoir fou en le Ministère mais il finit par comprendre que l’influence de Vous-Savez-Qui était telle qu’il faudrait encore longtemps et de nombreux efforts pour contrer ce Mal.
C’est ainsi qu’arriva le funeste mois d’Octobre 1997 où le Sorcier fit un des choix parmi les plus importants, décisifs et horribles de sa vie : il dut protéger ses proches. Mais il n’existait pas milles manières de protéger les proches d’un Né-Moldu. A partir du moment où on en connait un, où on en fréquente un, on est en danger. Ainsi, pour être en paix, il suffit de l’oublier.
Deux fois son cœur fut déchiré par ce Sortilège qu’il avait si longtemps utilisé au service du Ministère ; deux fois il se rendit chez des êtres qui lui étaient les plus proches et les plus importants. Il alla d’abord chez la femme qui partageait sa vie, il avait fait bien attention à lui donner rendez-vous à l’abri, où les rafleurs ne pourraient pas les surprendre. Elle l’accueillit à bras ouverts. « Mieux vaut lancer un sort brutal mais efficace plutôt que de laisser durer le problème », c’est ce qu’on lui avait expliqué il y a longtemps, et ce qu’il n’a jamais oublié. Ainsi, une dernière fois il embrassa son aimée, qui se montra fort surprise et dubitative face à son comportement. Il recula de deux mètres et pencha la tête, énonçant ces mots qu’il s’était répété de trop nombreuses fois dans son esprit : « Je ne t’oublierai jamais. Un jour je reviendrai, et tu m’aimeras à nouveau, et nous vivrons la vie dont nous rêvions. » La fin de sa phrase était chaotique, il n’était même plus sûr des mots qu’il prononçait. Une larme tombait doucement de son œil droit, alors qu’Avalon le regardait avec un chagrin incomparable, mais accompagné d’une once de compréhension. Il sortit et leva sa baguette, pour prononcer cette formule que, deux jours plus tard, il répéterait chez ses parents Moldus, à peu près dans le même état.
« Oubliettes. »
Et c’est ainsi qu’il vécut pendant quelques temps à l’écart de tous ceux qui l’aimaient. Il souffrait d’un mal inimaginable mais le fait que ceux-ci ne souffrent pas à cause de lui, cela lui redonnait de l’espoir et de la force. Il survivait grâce à cela, à leur souvenir, à ces six longues années de vie commune avec sa belle qui n’avait plus aucune trace de lui dans ses souvenirs. Il subsistait chez lui la volonté de finir cette guerre, de batailler du mieux qu’il pouvait, et cela dans l’optique de pouvoir les revoir, la revoir. Il ne vivait plus que par des souvenirs et des rêves.
Un jour il finit par se faire attraper par une bande de Rafleurs, en Avril 1998. C’était quelques semaines avant la fin du conflit, la mort de Voldemort – il avait fini par prendre sur lui et prononcer son nom, pour montrer sa résistance à la Peur – et d’Harry Potter. Durant plusieurs semaines il fut enfermé dans une sorte de cachot, au milieu de nulle part, endurant de nombreux supplices, autant physiques que psychologiques. Il se préparait à ne plus jamais revoir sa terre natale, ne plus jamais revoir la belle brune qu’il aimait d’un amour fou, ne plus jamais revoir ses parents, son père, portrait type du britannique engrossi par l’argent et sa mère, à l’accent germanique à couper au couteau, ne plus jamais revoir le Ministère et ses longs couloirs, l’immense statue à l’entrée, des dizaines de cheminées et leur fumée verte, d’où découlaient sorciers par centaines… Il ne verrait plus jamais cela. Du moins il pensait ne plus jamais le voir jusqu’au moment où il se réveilla en sursaut – peut-être était-il même entrain de mourir de chagrin ? – à cause d’un bruit, venant du plafond, à l’étage. Des bruits de combats. Il courut vers la porte fermée et barricadée de l’autre côté. Dessous, des lumières fusaient, accompagnés de cris : « Avada Kedavra ! », « Expelliarmus ! ». Le combat dura près de dix minutes, les dix minutes les plus longues de la vie de l’Oubliator. Puis ils cessèrent, d’un coup. Ce fut un silence de mort qui suivit. Il n’avait pas réussi à distinguer le dernier sort lancé, ainsi il ne savait ce qui l’attendrait, une fois que cette porte s’ouvrirait. Il recula et, totalement impuissant, attendit. Une sombre silhouette finit par ouvrir la porte et prononça, à bout de souffle « Voldemort a été vaincu, nous avons gagné. », avant de s’effondrer au sol, à bout de souffle.
Le Retour
C’est en octobre 1998 que Klaus fût réembauché par le Ministère, en tant qu’Oubliator, ceci après avoir reçu et refusé plusieurs demandes de réinsertion, il finit par accepter de rejoindre à nouveau ce Ministère qui, dans ses heures les plus sombres, avait réussi à détruire sa vie. Mais il ne lui en tenait plus que très peu rigueur. Klaus avait aussi vu cela chez lui, chez les Moldus. Le passé d’une nation ne justifie en rien son bannissement éternel.
Ainsi il reprit son ancien travail, et en raison des conflits qui s’étaient déroulés, il avait à présent du pain sur la planche. Le Ministère avait retrouvé un employé profondément dévoué et donné à sa tâche. Les mages noirs n’avaient qu’à bien se cacher.
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Famille et relations
L’enfance de Klaus ne fut pas des plus magiques, autant en son premier sens qu’en son second. Alors que de nombreux sorciers se prédestinaient à entrer à Poudlard dès leur plus jeune âge, le jeune Breckenridge se préparait pour un métier moins fantastique : devenir, en suivant les traces de son père, responsable de banque. Et pour cause de cela ? Son père, ses parents, ne sont autres que des Moldus. Un sorcier né dans une famille de Moldus, ce n’est pas ce qu’on fait de plus glorieux, par chez nous.
Mais c’est ainsi que Klaus Breckenridge est arrivé en cette Terre, lui-même produit de l’union difficile entre une mère allemande, Elena Krahmer, et d’un père anglais, Christopher Breckenridge. C’est peu après la Guerre qu’ils se connurent, l’un étant allé s’installer, ou plutôt étant allé travailler à la refondation économique de la RFA. C’est ainsi que lentement mais sûrement, malgré des nations ennemis, opposées et qui avaient, en ce temps-là, tendance à rejeter chacune la faute sur l’autre, un amour doux et sincère naquit dans le cœur de nos deux jeunes gens. Et de ce fait, une quinzaine d’années plus tard émergea en la capitale britannique – car le couple s’y était finalement retranché, pour cause de soucis éthiques et financiers – une jeune âme qui, longtemps après, arriverait pour certaines raisons – tantôt bonnes tantôt moins bonnes – à l’esprit de nombreux sorciers.
Un jour, alors qu’il devait être âgé d’à peu près dix ans et demi, une lettre étrange arriva à lui, non pas au moyen d’une chouette comme pour d’autres sorciers, mais par la The General Post Office, comme n’importe quelle autre missive. Mais le problème fut qu’elle n’était pas « n’importe quelle autre missive ».
La réaction de ses parents fut multiple : d’abord ils éprouvèrent une sorte de pitié – comme celle que l’on voit chez les Grands quand ils regardent, avec leurs idées anéanties, les Petits évoquer leurs rêves pour plus tard –, puis ils passèrent à la colère, las de ces blagues qui devenaient de plus en plus récurrentes et qui devaient prendre de l’argent quelque part, pour payer toutes ces enveloppes. Enfin, à un moment ils durent se résoudre à l’impossible, ce n’était pas « n’importe quelle missive ». Ainsi ils franchirent un chemin semblable aux 7 étapes de l’acceptation du deuil de Kübler-Ross, mais en faisant quelques détours : le Déni poussé par l’idée d’une farce, la Colère pour sa répétition et son air moqueur, la Crainte pour cet univers qu’ils ne soupçonnaient pas et dont ils avaient – et pouvaient avoir – peur, la Dépression pour le fait de lâcher leur unique enfant dans ce monde sauvage, puis enfin l’Acceptation de ce qu’il était et de ce qu’il allait devenir, même si cela restait totalement fou à leurs yeux.
En l’occurrence, pendant de longues années il put entretenir de bons liens avec sa famille même si, en raison de leur appartenance au « Monde Moldu », leur tendre fils ne pouvait ni tout leur dire ni tout leur montrer. Ceci fut difficile pendant les premières années, surtout durant la période où l’enfant grandit et se stabilise pour peu à peu devenir l’adulte qu’il doit être, mais tous trois se firent à cette situation, même si la douleur restait présente. Les parents attendaient, le fils passait et les années trépassaient.
Des années plus tard il rencontra une jeune femme, au département des accidents et catastrophes magiques, nommées de son doux nom Avalon Osbourne. Celle-ci, comme de nombreuses autres, fit retourner son tendre cœur d’artichaut. Mais contrairement à ces « nombreuses autres », cette rencontre provoqua chez Klaus une étape de « quintessence bouleversementale », le point de paroxysme de sa vie, l’apogée de son bonheur. Il vécut de merveilleuses et trop peu nombreuses années avec cette sorcière brillante et put par la même occasion forger un lien très fort avec son frère, Averroes Osbourne. Mais la Guerre, une nouvelle, eut bien vite fait d’anéantir tout cela. A cause d’elle, il perdit la femme qu’il aimait, qui l’aimait, ses amis, ses parents.
En ce nouveau millénaire, après et malgré toutes les épreuves qu’il eut subies, Klaus Breckenridge fut réembauché au Ministère de la Magie en tant qu’Oubliator. Et cette nouvelle période, elle n’annonce rien de bon pour ceux qui se mettront en travers de son chemin. Accompagné de nombreux collègue, dont un estimé collègue, Trevelyan Valentine, avec lequel il a déjà travaillé sur une grosse traque de mage noir ainsi que d’une correction de mémoire de tout un groupe de Moldus, il a bien prévu de remettre les choses à leur ordre naturel, et cela le plus tôt possible…
Caractère & physique en option
Si vous faites partie des rares privilégiés, ou non, à avoir connu Klaus avant et après les évènements de 97-98, vous pouvez avoir du mal à vous faire à l’idée que c’est le même homme qui se dresse devant vous, autant sur le plan émotionnel que sur le plan physique.
Avant, il faut comprendre « avant les funestes évènements », vous pouviez avoir devant vous un être gai, souriant, joyeux et ô combien appréciés de ses collègues. Son air était lumineux, de son cœur émanait la bonté.
Mais aujourd’hui, il n’est plus que l’ombre de lui-même. Si vous avez le malheur de croiser son regard, vous verrez dans ses yeux un homme las, fatigué, qui a l’air d’avoir déjà tout vécu. Il abordera d’abord sur vous un air méfiant (il a cessé d’ouvrir son cœur à n’importe qui), puis peu à peu, à force que les aventures passeront, il commencera peut-être à vous apprécier, et encore, cela n’est pas dit. Si vous lui mentez, si vous arrivez à lui mentir, vous n’aurez alors plus aucune chance de rentrer à nouveau dans son cœur, sauf cas exceptionnels. En outre, si vous vous montrez bons et fidèles à ses idéaux, si vous êtes loyal, intelligent et intéressant, alors là, vous pourrez avoir une chance d’entrer dans le cercle réduit de ses réels amis, dont le nombre doit pouvoir être envisagé sur les doigts de la main d’un démineur de la Grande Guerre.
Quand il s’agit de son travail, presque tout le reste de son travail, presque tout le reste devient secondaire, il se met pleinement dedans et se fait voir comme un sorcier fûté et totalement dévoué en la tâche qui est la sienne. C’est, en y réfléchissant, un des très rares points qui n’a pas changé chez lui pendant les « sombres heures » : son attache à son travail, son obstination à remplir son devoir et la vigueur avec laquelle il opère.
Enfin, last but not least, un dernier point doit être évoqué ici, et pas des moindres : Avalon Osbourne. Elle qui était, et l’est encore malgré tout, prédestinée à être la femme de sa vie, elle n’a plus aucun souvenir de lui et ne le connait plus que de vue. Difficile serait l’idée qu’on puisse imaginer la douleur que devrait ressentir un homme dans un pareil cas. Avec énormément de simplicité et de raccourcis, nous pourrions réduire l’état de Klaus quand il la croise dans des couloirs, par hasard ou par désir de la voir et la contempler, à quelques trois petits mots : « Destruction, Déchirement, Dévastation ». Mais ce qu’il montre est bien différent, malgré le ravage qui se produit en son cœur, il ne laisse s’exprimer qu’un petit éclaircissement de gorge, qui paraît alors bien anodin, mais est une réelle torture pour lui.
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Études supérieures & métier
Etant un « Sang-de-Bourbe » comme on l’appelait parfois sur les bancs de Poudlard, le petit Breckenridge eut rapidement, dès sa quatrième année, conscience de l’impact que pourrait avoir le dévoilement de la Magie aux Moldus. Alors que d’autres, du même âge, avaient le rêve fou – qui serait bientôt dépassé – de vouloir ouvrir cette vision des choses au monde entier, lui savait que ce serait une grossière erreur. Il l’avait vu de près, par la réaction de ses parents à l’arrivée du monde des sorciers dans leur vie. Alors certes, au bout de quelques mois ils avaient réussi à prendre sur eux cette réalité et à changer, plus ou moins, de point de vue, mais cela n’était pas le cas pour tout le monde. Les Moldus pourraient devenir des êtres foncièrement néfastes s’ils avaient même un infime début de preuve qu’un tel monde pouvait bien exister. Alors que dire des sorciers, qui auraient alors un très net avantage et qui pourraient, pour certains, être tout aussi dangereux si jamais des conflits se déclenchaient ?
Un ordre devait régner. Une barrière devait être tenue entre le monde des Sorciers et le monde des Moldus. Les deux ne pouvaient pas cohabiter en paix. Et cette barrière, cette frontière, cette paix, Klaus l’avait tout de suite aperçue comme étant l’œuvre magnifique et impétueuse des Oubliators. Il avait alors de suite su que c’était ça qu’il devait devenir, pour le bien de tous.
Maintenant encore il a ce désir. Il a vu ce qui se passait quand cette barrière se rompait et depuis qu’il est revenu au Ministère, il travaille d’arrache-pied à veiller à ce que cet équilibre d’abord reprenne pied puis se tienne. Et tant qu’il sera en vie et en état de le faire, il le fera. C’est pour cela qu’il est né et c’est pour cela qu’il devrait mourir.
Bienvenue officiellement par ici Bon courage pour la rédaction de cette fiche déjà bien entamée, si tu as besoin d'aide, tu connais déjà le chemin de ma messagerie