chapitre 1

Si Muness Castle, un vieux fort célèbre de l'âge d'Or de la piraterie pouvait paraître abandonné et hostile d'un point de vue extérieur, on était loin de se douter de la vie qui battait son plein a l'intérieur. Ça n'avait pas toujours été le cas mais depuis les années 90 qu'un riche couple avait racheté l'endroit et les terres autours on n'osait plus vraiment s'en approcher. C'était là pourtant que vivait une célèbre famille du monde sorcier et si aux yeux des moldus du coins ils demeuraient des marginaux, ils avaient investit ce petit coin de perdition pour élever en toute tranquillité leurs enfants et surtout donner libre cours a leurs passions les plus fantasques. Entourées de camouflages, de sortilèges ou de repousses moldus, le vieux château et ses parcs florissant d'une nouvelle vie.

C'était là que Lily Ogden était née et c'était là qu'elle grandirai. C'était peut-être pour cette raison que vivre a Poudlard , par la suite n'avait pas été un si grand dépaysement. Sa propre demeure bien que plus réduite comportait son lot de portraits, de fantômes et de passages secrets. Elle se souvenait encore de nombre de ses disputes avec Sir Henry Morgan ou Charlotte de Berry, certains des fantômes de pirates attachés a cette terre par le ministère.

Le parc se jetait brutalement dans la mer depuis la falaise sur laquelle le châtelet était construit et le bruit des vagues qui venaient se fracasser au pied de cette dernière était l'origine d'un grand fracas les jours de le tempête. Avec les siècles l'eau avait creusé dans la roche en contrebas des cavités, des grottes invisibles depuis la mer et auxquelles on ne pouvait accéder qu'en balais. Plus tardivement elle se souviendrai toujours des années ou elle avait tourné autour des dépendances construites par ses parents, des serres ou sa mère cultivaient un millier de plantes rares, agressives, dangereuses et dont elle n'avait pas le droit de s'approcher, les immenses séchoirs ou hangars dans lesquels son père conservait la marchandise qui vendait en temps qu'apothicaire. Les ventes d'ailleurs avaient toujours lieu ici même, a Muness Castle. La boutique n'était visitée que par des professionnels, des gens qui savaient précisément la qualité qu'ils venaient chercher. Une des vieilles tour de garde servait de laboratoire de potions, d’alchimie et elle n'aurai pas le droit d'y mettre les pieds avant l'age canonique de treize ans et c'était là que ses parents recevaient les étudiants en alternance qu'ils recevaient tout au long de l'année.

N'empêche que c'était dans ce cadre immense, sauvage et sans réelles barrière ou contraintes que la petite fille avait vécu dans les premières années de sa vie. Jouissant d'un droit absolu de tenter tout ce qu'elle voulait. Elle n'avait pas fréquenté d'école moldue, comme son frère avant elle et avait été instruite a la maison par leur vieil oncle Fulbert, le propre frère aîné de leur grand-père qui avait eu la malchance de naître cracmol. La légende familaile racontait qu'enfant, il avait eu tendance à déclencher inconsciemment des incendies mais n'avait jamais pu utiliser une baguette ou pratique quelque sort que ce fut. Inventeur avisé et friand de technologies moldues, un monde dans lequel il n'avait jamais vécu puisqu'il avait été intégré dans la société sorcière Fulbert avait passé de longues années a enseigner a ses petits neveux l'art du traquenard et des pièges et c'était lui qui avait transmit a la petite Lily son emportement chronique lorsqu'il était question de Sport. Si le propre père de cette dernière avait été un jour célèbre ce n'était rien a coté de la ferveur religieuse qui animait le vieil homme lorsqu'il s'agissait de balais.

Ce 10 avril de l'année 2002 était comme tous les autres 10 avril de toutes les autres années. L'occasion de fêter la présence de Fulbert parmi eux. Pour une raison ou une autre son existence rapprochait de nombreux membres de la famille sous le même toit.
Toujours était-il que ce matin là, assise en tailleurs a même le sol dans le hall d'entrée de la demeure, totalement insensible a l'agitation que requérait une telle réunion familiale, Lily Ogden, attendait de pied ferme le retour de son frère aîné et de son père qui était allé le chercher a Londres. C'était le seul qui manquait. Elle pouvait entendre au loin sa mère crier quelque chose a propos de la « stupidité de cet animal et pourquoi diantre est-il dans la maison ? » mais elle n'en préoccupa pas. Son attention fut détournée de la porte qui ne s'ouvrait pas par l'arrivée de l'Oncle Fulbert. Le vieil homme s'était assis en tailleurs a coté d'elle en lui offrant un regard malicieux.

« – Ils ne vont pas arriver plus vite parce que tu les attend avec cet air mélancolique, jeune fille. Pourquoi tu n'irais pas plutôt jouer avec tes cousins... ? »

Elle avait haussé les épaules l'air de dire que ça ne l’intéressait pas vraiment. Sa cousine aînée et son cousin aîné attendaient l'arrivée de Meven pour faire une partie de Quidditch dans le parc. Partie a laquelle elle n'était pas conviée, puisque trop petite et il ne restait guère que sa cousine Maura et leur plus jeune cousin Merlin. Un garçon tellement timide qu'il ne décrochais jamais des robes de sa mère. Et Maura était de toutes les façons une telle mauviette que ça ne l’intéressait pas outre mesure.

« – Sinon on peux toujours aller chercher des gnomes dans le jardin pour les libérer dans la chambre de cette bonne vieille Armela...
– On peu vraiment faire ça ? »

Elle avait demandé les yeux plein d'espoir et le vieil oncle avait laisser échapper un rire profondément joyeux.

« – Je dirais rien a personne. »

U.C

Descendant direct du fondateur des très célèbres distilleries de Firewhisky, Lily est née dans une famille étendue. Elle a de nombreux cousins a plusieurs degrés mais elle fait partie de la dernière branche a porter le nom Ogden. Elle en est d'ailleurs plutôt fière.  Dans sa famille plus directe il y a surtout cinq personnes :

Charles Ogden Junior : 54 ans Son propre père. Ex-Batteur des Montrose Magpies, il lui a transmit la passion du « Noble Sport » et surtout son talent pour la batte. Après sa retraite il est devenu apothicaire. Il reste cependant un héro pour ne nombreux jeunes joueurs. Elle en à toujours été très proche sans doutes parce que l'homme s'est toujours fait entraîneur privé plus que figure d'autorité et qu'il a partagé avec elle son fanatisme absolu du Quiditch. Il a rencontré sa femme a sainte Mangouste quand il était encore un jeune joueur, elle y faisait son internat au service de conceptions de potions et remèdes. Ils se sont mariés quelques années plus tard. C'est un homme droit, juste et particulièrement doux, connu pour être un sacré bon vivant.  Il a acheté la propriété sur laquelle il vit actuellement avec sa femme et ou ses enfants ont grandit. Il est également le dernier héritier en nom de la firme « Ogden's Old Firewisky » et il s'implique dans l'image de la marque faute de vraiment gérer la fabrique.

Breena Moroz-Ogden : 56 ans -Maître des potions rendue célèbre dans le milieu pour certaine de ses recherches, Breena est surtout une Botaniste passionnée par les plantes magique. C'est pour cela d'ailleurs qu'elle s'est isolée avec son mari, loin du monde pour installer une serre qui est aujourd'hui beaucoup citée en exemple par les autres botanistes et qui regroupes de nombreuses plantes rares et très certainement dangereuse. Elle conduit des recherches sur des boutures et emploie quelques jeunes botanistes en formation dans son laboratoire. Elle a la réputation d'une femme très intelligente mais totalement marginale.  C'est cependant une mère très impliquée dans  l'éducation et l'épanouissement de ses enfants, elle a toujours pensé qu'il fallait les ouvrir très tôt au monde de la magie et a toutes sortes de discipline.

Meven Ogden  : Meven a 27 ans. Il se trouve être le frère aîné de Lily. Avec 9 ans de différence, ils se sont peu fréquentés dans un premier temps, ce n'est que quand elle est entrée a l'école qu'ils ont commencés a se voir régulièrement autrement que pour les vacances. Fier étudiant de Serpentard, élève doué dans de nombreux domaines, il s'est cependant spécialisé dans la magie occulte et la défense contre les forces du mal avant de s'exiler a Azkaban ou il est devenu gardien de détraqueur.Ce qui cependant la gloire de Meven c'est qu'il est un romancier assez connu pour ses livres retraçant les aventures érotique de son héroïne une jeune sorcière rousse au tempérament de feu. Personnage qu'il dit lui même librement inspiré de sa propre petite sœur au grand damn de cette dernière.

Charles Senior & Belladonna Odgen : 78 & 76 ans. Grand-parents de Lily, ils sont actuellement les gestionnaires des distilleries Firewisky et de généreux donateurs de sainte Mangouste et des sponsor officiels de la Coupe du Monde de Quidditch. Ils vivent a Ballycastle ou leurs proches leur rendent souvent visite.

Cillian O'Meara posa son regard sombre dans les yeux clairs de sa camarade de classe. Elle avait regroupé ses cheveux roux dans une espèce de chignon négligé retenu par sa baguette, il y avait des mèches qui s'en échappaient  de toutes part, jusque devant ses yeux ce qui remettait en  doute l'utilité de ce dernier.  Elle affichait un sourire carnassier et visiblement ravis malgré le sang qui coulait à flot de son nez.  C'était certain qu'elle aurai un œil au beurre-noir dès le lendemain mais elle ne semblait pas s'en préoccuper outre mesure. Cette attitude semblait sur point de causer un ulcère au directeur de leur domaine d'étude qui affichait l'air plus profondément irrité que Cillian avait jamais vu de mémoire d'homme.

« – Je vais donc résumer la situation pour vous puisque Monsieur O'Meara ne peux pas parler en attendant que ses dents aient fini de repousser...ça vous fait rire, Miss Ogden?
– Bien sur que non, professeur, je ne me permettrait pas. »

Mais elle riait bien. A cet instant précis, même en aillant connaissance de la charge de retenue incroyable qui l'attendait et la rencontre qui serai prévue avec ses parents, Lily Odgen avait la profonde certitude qu'elle avait gagné.


D'aucun dans ce monde vous aurait décrit Lily Odgen comme une jeune femme pleine de vie et pleine de force, avec un cœur grand comme une main de géant, qu'elle était ouverte et que si elle avait de nombreux tour dans ces dernières elle n'avait pas la langue dans sa poche. Et ç'aurait été une description relativement fidèle. Ily n'avait pas peur des mots, elle n'avait pas peur des sentiments et elle ne s'était jamais sentie a l'aise en les cachant, d'ailleurs elle n'avait jamais pensé qu'elle avait à le faire. Elle pouvait librement rire si elle était amusée, pleurer si elle était triste ou crier, si elle se sentait de le faire.

Elle avait cette fichue manie, Lily, de dire ce qu'elle pensait. Sans filtre. Elle ne se souciait pas vraiment de la bienséance, de la bien-pensance et de tout ces truc en « -ance » et en « bien » qui constituaient le ciment de ce qu'on nomme le « politiquement correct ». La politesse ? Elle en usait avec parcimonie et avait tendance a se méfier de ceux qui étaient trop friands, trop louvoyants. Au moins c'était une chose qu'on ne pouvait lui reprocher, mais sa franchise avait quelque chose de blessant souvent. Un peu comme un enfant, maladroit qui n'aurait pas sus ou s'arrêter dans son honnêteté. Elle tirait parti de sa bonne réputation et de son visage d'ange pour se faire pardonner. Lily avait la réputation d'être quelqu'un d'une simplicité accablante dans sa conception du dialogue. Lily par exemple, était le genre de personne qui vous disait qu'elle vous aimait si elle le faisait, qu'elle ne vous aimait pas si vous lui déplaisiez ou encore de la fermer si d'aventure elle n'aimait pas la teneur de votre discourt, Lily encore était le genre de personne qui vous collerai son poing dans la figure seulement parce que vous aviez manqué de morale, de rapidité ou seulement parce que vous aviez osé un regard qui lui paraissait inconvenant.

Lily n'avait pas peur des mots, elle n'avait pas peur des gestes et s'il fallait appeler un chat un chat elle n'avait pas la moindre honte à ce sujet. On vous aurait peut-être dit aussi qu'elle manquait de délicatesse ou de retenue et elle n'aurai pas démenti. Par honnêteté et elle pouvait difficilement se défendre d'être ce qu'elle était : brute de décoffrage. Pourtant elle avait une bonne réputation parmi les autres élèves, parce que c'était une créature sociale par excellence. Amie loyale, engagée dans toutes sortes d'histoires avec une fichue manie de vouloir se préoccuper de ceux qui ne demandaient pas son aide. Altruiste malgré des manières bourrues, Lily était un pilier de la communauté, quelqu'un sur qui on savait qu'on pouvait compter que ses conseils soient avisés ou pas, toujours est-il qu'elle avait au moins le mérite d'essayer.

Volontaire, téméraire, curieuse et perspicace, dans une pièce elle était souvent la premier à additionner un et un et a agir en conséquence, elle avait pourtant durant une partie de sa scolarité été portée sur le moindre effort une fois rentrée dans un cursus qu'elle avait totalement choisis, elle s'était révélée être studieuse et hargneuse dans les études, dans la recherche du meilleur.   Elle était mauvaise perdante et quelques fois une fichue capricieuse.

Pourtant Lily avait le goût du travail, le goût du travail bien fait , le sens des responsabilités et elle savait qu'elle devait toujours payer pour les ports cassés, admettait ses tors quand elle y était contrainte mais n'avait au moins pas le vice de les reporter sur les autres.  Pleine de vie et de malice, avec un rire incroyable et des moues de petite fille, Lily savait y faire avec les autres et c'était sans doutes pour cela qu'elle était si bien entourée en ces lieux.  Pleine de ce courage, de ce panache qui lui auraient certainement valu d'être admise a gryffondor si elle n'avait pas  placé la loyauté et la bonté -parfois un peu brute- au cœur de toute son existence.


« -...Et c'est comme ça que vous en êtes arrivés à vous battre comme des sauvages au milieu de la grande salle pendant le repas ...alors que c'est strictement interdit et ... »

Avait conclu le professeur alors que la rouquine fronçait les sourcils devant ce résumé qui ne lui convenais pas.

« – se battre, se battre, vous exagérez un peu...
– je vous demande pardon, Miss Ogden?
– Non mais comme ça je sais que ça pouvais y ressembler et c'est normal que vous vous soyez mépris je ne vous jette pas la pierre , non, non, non. »

C'est à ce moment là que Cillian avait compris qu'elle préparait quelque chose de stupide.

« – Et donc je maintient on ne se battais pas, on chahutais. Pas vrai O'Meara, qu'on se chahutais ? »

Elle avait lancé avec un regard appuyé dans sa direction et il avait opiné du chef en silence et sans conviction.

« – C'est très naturel comme comportement les animaux le font et les petit enfants aussi ! Ça permet de souder les liens et …
– Les petits enfants et les animaux ne se jettent pas de chaises au visage, Miss Ogden.
– Certes. »

La jeune femme avait plissé les yeux de plus belle mais il était dur de dire si c'était par défiance ou si c'était le sang coagulé qui la gênait. On lui laissas le bénéfice du doute.

« – Comme vous précisez que se battre dans l'enceinte du château est interdit, je me demandait si vous sous entendiez que dehors c'était autorisé … ?
– OUH ! DEHORS !
– Hm...je déduis que ça veux dire non... »

Elle avait ajouté en sortant l'air guilleret avait de reposer ses yeux sur Cillian qui l'avait suivie toujours incapable de parler mais dont le regard traduisait à la perfection tout le bien qu'il pensait d'elle.

« – N'empêche que la prochaine fois tu réfléchira a deux fois avant de dire que les Crecelles valent mieux que les Magpies, pauvre ignorant...bon du coup je suppose qu'on se verra pas au dîner ? »

Et Lily avait disparu dans les couloir laissant seulement courir dans l'air le fantôme de son rire.

Après une série d'ASPIC brillants, il faut le dire, Lily s'est naturellement dirigée vers Snake Wand et un RAARE un peu par défaut et facilité. Sa propre Mère étant une alchimiste et une botaniste de renom, elle à grandi dans cet univers, au milieu des plantes de la recherche de remèdes magiques. C'est un Monde qui la passionne, bien sur mais pour lequel elle a surtout des aptitude et un talent inné entretenu par un cercle familial très tourné dessus. Elle nourrit cependant le rêve de devenir batteuse professionnelle, comme son père et  elle est en lien avec des recruteurs , elle joue en temps que Semi-pro pendant les vacances scolaires et ne passe finalement son diplôme que pour s'assurer une fin de carrière dans le quidditch sereine dans un métier qui lui paraît confortable et plein de rebondissements intéressants.