Les rayons d'un soleil naissant bordaient d'une douce lumière le comté du Nottinghamshire. À Newark-on-Trent, petit bourg anglais, le givre d'une nuit d'automne recouvrait les fenêtres de la propriété des Rosier. C'était une grande bâtisse pittoresque aux couleurs sobres mais au jardin somptueusement fleuri dans ses jours printaniers. Le jeune Corvus s'était fait réveiller par le sifflement strident de la bouilloire. Il galopait gaiement dans les larges couloirs, effrayant au passage Mirette, le chat de la famille qui dormait paisiblement en boule sur le divan du salon.
" J'ai compté les battements de mon coeur comme tu m'avais dit ! " Claironna l'enfant en s'asseyant bruyamment à table pour déjeuner. Sa grand-mère faisait sauter les toasts beurrés sur son assiette et commandait à la vaisselle de se mettre en ordre de quelques coups de baguettes autoritaires. Un sourire malicieux accentuait ses rides et on devinait à son entrain que la journée allait être bonne. " Au combientième t'es tu endormi ? " S'amusa t-elle à demander en couvant de son regard attendri le jeune Corvus qui avait déjà signé ses lèvres d'une moustache de lait. " Je... Je ne me souviens plus..." Avoua t-il contrit en plongeant le nez dans son bol pour dissimuler sa honte. " Hahaha ! Ne te ronge donc pas les sangs, c'est signe que cela fonctionne ! " Bientôt, le rire clair de sa grand-mère fut accompagné d'un autre. Un rire tonitruant qui résonnait dans la maisonnée comme un écho intarissable. Octavius apparut dans la cuisine et frotta vigoureusement le crâne de son fils.
« - Mais papaaaaaa !! » Rumina le garçon en passant ses mains pleines de beurre et de miettes dans sa chevelure en pagaille. « - Tu lui fais encore la cuisine Mintaka ! Tu le gâtes trop ! Laisse donc faire Sully ! - Si pour toi beurrer des toasts est faire la cuisine, je comprends pourquoi tu ne peux plus te passer des services de ton esclave de maison ! Je voulais être la première à voir arriver la lettre du petit, mais il faut croire que ce ne sera pas de bonne heure ! - Ah ! Comme tu es ! Je reviens tout juste de chez les Malefoy, la liste des fournitures semble longue cette année. »
Tous attendaient avec impatience l'arrivée du hibou de Poudlard. Au cours de la journée, Mintaka la grand-mère de Corvus faisait de nombreux allers-retours inquiets afin de guetter par la fenêtre. Corvus lui même la suivait comme un caneton collé à ses chevilles. C'était un moment spécial et excitant, mais plus le temps passait et plus l'appréhension semblait s'immiscer dans le coeur de la famille Rosier.
La lettre n'arriva pas. Ni ce jour là, ni le lendemain, ni les jours suivants. La lettre n'arriva simplement jamais.
Un soir de septembre, la famille Rosier s'était attablée en grand conseil pour faire le point. Corvus était déjà couché à compter les battements de son coeur.
« - Tu ne peux pas dire que nous n'avions pas envisagé cette éventualité Octavius. C'est bien triste mais le petit n'avait jamais signifié ses pouvoirs auparavant... Il va falloir se résoudre à trouver une alternative. Être un cr- - Je te défends de le dire ! Pas ce mot sous mon toit ! Tu te trompes, ils se trompent, vous vous trompez tous ! - Octav- - Tais-toi vieille folle ! Je ne veux plus t'entendre ! Tu ne comprends donc pas ?! Corvus a toujours été plus lent ! Il vous surprendra tous le moment venu ! Toi et ta fille n'êtes que de sombres gourdes ! Cogitez bon sang ! Il n'y a pas de hasard ! Ils s'en prennent à notre famille ! Ils nous punissent aujourd'hui pour des crimes que nous n'avons p- - Baisse d'un ton, le petit dort ! » S'écria soudain Alcyone, la mère de Corvus, qui gardait le silence depuis le début de l'échange. Son visage était grave et ses traits tirés. Excédée, elle ne semblait plus pouvoir en supporter d'avantage.
Les jours passèrent et Corvus restait dans l'ignorance et l'attente de savoir pourquoi il ne pouvait pas encore se rendre à l'école des sorciers. On ne lui expliquait rien. Sa grand-mère avait plié bagages et sa mère l'avait accompagnée sans qu'il ne puisse leur dire au revoir. Son père quant à lui était à la maison. Anormalement maussade et agité. Il s'asseyait de longs moments sur le divan en silence, Mirette sur les genoux. On aurait dit qu'il ne fallait le déranger sous aucun prétexte. Il cogitait. Il se levait, se rasseyait. Ses mains nerveuses jointes dans son dos il tournait inlassablement en rond dans le séjour. Corvus savait que quelque chose clochait, mais la tension était palpable et il usa d'intuition en attendant le retour de sa mère pour la consulter.
« - Je suis malade maman ? J'ai entendu... - Ne dis pas de bêtises, allons ! - Mais... Et pourquoi grand-mère est-elle partie ? - Ta grand-mère...Tu n'as pas dérangé ton père au moins ! - Non... - Bien, je dois lui parler, nous allons avoir une conversation d'adultes, file jouer veux-tu ! »
chapitre 2
« - Je ne te laisserai pas faire ! Octavius ! Reprends-toi ! Par Merlin tu es fou ! »
La grand-mère de Corvus s’était jetée sur l'enfant pour lui saisir la main. Elle l’entraina avec poigne et menaçait de sa baguette en appelant :
« - Alcyone ! Alcyone ! Ton mari n’a plus toute sa tête ! »
Octavius stupéfixa sa belle-mère. Voyant sa grand-mère s'effondrer comme un pantin sous ses yeux Corvus hurla de terreur.
Le père saisit son fils et le porta vers une pièce exiguë. L'enfant se débattait dans ses bras, tirait sur ses longs cheveux noirs, mordait et criait de peur et de rage. Octavius hurlait également et le serrait fort contre lui avant de le jeter contre le mur :
« - Je vais le tuer ! »
Alcyone parvint auprès de son mari, exsangue. Son visage était blême et ses yeux agrandis par l’effroi. Elle murmura comme si elle ne tenait pas vraiment à ce qu’on l'entende :
« - Calme toi… mon am- »
Mais l’écartant d’un geste brutal, il brandit sa baguette et s’exclama d’une voix puissante
« - Je suis misérable et maudit ! »
Frappé par le sortilège, Corvus sentit ses muscles se tordre. Tout en lui se contractait si fort qu'il ne pouvait plus crier. Ce supplice ne dura qu’une poignée de secondes avant qu’il ne perde connaissance. Alcyone, sa mère se laissa choir sur les genoux et serra son petit contre elle.
« - Nous serons sévèrement punis pour ce que nous avons fait à cet enfant... » Chuchota t-elle d’une voix blanche et presque prophétique.
Pendant plusieurs jours, Corvus fut malade et resta alité, enroulé dans d’épaisses couvertures chaudes. La pièce était sombre, étroite et sans fenêtres. La seule lumière provenait d'une veilleuse verte qui brûlait jour et nuit. Un matin, son père apparut dans la chambre aussi brusquement que s’il avait transplané. Il s’assit sur le lit et caressa la tête de l’enfant de sa main glaciale
« - Bonjour mon bonhomme… Es-tu réveillé…? »
Son père balançait sa tête avec inquiétude et ses yeux perçants semblaient vouloir sonder l’âme de l’enfant.
« - … L’autre jour j’y suis allé un peu fort, je ne voulais pas te faire de mal mais tu m’avais mordu, griffé, alors… Je me suis fâché, j’étais très en colère. »
Corvus se sentait l’âme de lui donner un coup de pied. Il ne voulait plus le voir. Il ne voulait plus l’entendre. Cet homme lui était devenu étranger.
« - Tu as le regard hargneux de ta grand-mère ! Ah ! Vous autres ! » s’écria Octavius en riant, et sa voix trainante suscitait en Corvus un sentiment de colère mêlé de frayeur. Il détourna la tête pour échapper au regard brûlant de son père. Octavius semblait scruter la moindre cellule de son fils malade. Il s’avança tout près de lui et souffla doucement à son oreille :
« - Mais dis-moi... te sens-tu différent ? »
Cette question troubla le jeune garçon. Différent ? Peut-être. Il se sentait lourd et ankylosé. Il se sentait la cible d'une injustice incompréhensible. Il se sentait moisir, et enrager de colère. Il garda encore une fois le silence, incertain de pouvoir prononcer le moindre mot tant sa gorge était serrée.
Corvus ne fut plus visité par son père. Seules sa mère et sa grand-mère le veillaient à tour de rôle. Jusqu’au jour où les deux se disputèrent à son chevet.
« - Pourquoi ne l’en as tu pas empêché, hein ? - j’avais peur. - Une femme indéfectible comme toi ! Tu devrais avoir honte Alcy ! Tu devrais avoir honte ! Ne me dis pas que tu crois aux aberrations que profère ton mari ou tu n'es plus ma fille ! C'est de la folie furieuse ! - Laisse moi tranquille maman, je suis écoeurée. - Non. N’as tu pas pitié de lui ? Déclencher le gêne magique ?! Le voilà le merveilleux résultat ! Ton fils est brisé ! Alcyone articula péniblement, - Moi aussi je suis brisée, pour toute ma vie ! » Elle éclata en sanglots. La vieille Mintaka entoura sa fille de ses bras secs et toutes les deux pleurèrent longuement. La mère de Corvus était fragile, comme tous les autres membres de la famille Rosier, elle avait peur d’Octavius, son mari. Bientôt elle disparut. Elle était allée passer quelques jours ailleurs… Il n’y avait plus que Mintaka pour veiller sur l'enfant.
Ces jours de maladie marquèrent un tournant décisif dans la vie du garçon. À partir de ce moment, après un trop plein de colère, comme si on l’eût écorché, son coeur devint particulièrement dur et froid. Il mûrit.
chapitre 3
Une fois sur pied, et complètement rétabli, Corvus pu enfin quitter cette petite pièce sombre. Aussi, que ne fut pas sa surprise de trouver dans sa chambre un balais flambant neuf ! Il n'en avait jamais vu de si beau, la cire du bois le rendait étincelant comme un diamant. Il s'approcha avec prudence, observant l'inscription qui ornait le bout du manche. Nimbus Fulgur, déchiffra-t-il avec stupéfaction. Il était impossible que ce modèle soit déjà en vente. Le prototype avait été testé il y a tout juste trois mois. Enfin c'était du moins ce qu'il avait lu à l'époque dans son hebdomadaire préféré, "le journal du petit sorcier"...
« - L'as tu trouvé ? » S'enquit Octavius lorsque la famille s'était réunie ce jour là autour d'un déjeuner copieux. Déjeuner préparé cette fois ci par Sully, l'elfe de maison plus tout jeune et maladroit des Rosier. Tout le monde était présent, Alcyone était revenue auprès des siens et Mintaka veillait toujours au grain. Corvus s'assit en silence commettant encore une fois l'affront d'ignorer son père. « - Enfin ! Ne boude pas ! Réponds-donc ! Il est magnifique n'est-ce pas ? Il te plaît ? Mais Corvus s'emmurait dans son silence. - Voyez vous ça ! Il a perdu sa langue ! Pérora Octavius, de plus en plus irrité. - Je peux savoir ce que ton esprit malade mijote Octavius ? » Siffla Mintaka agacée et inquiète d'entendre quelque explication. Alcyone quitta la table prématurément sans terminer son repas. Le père de Corvus n'y prêta pas grande attention et essuya lentement ses lèvres. Puis ignorant ostensiblement la remarque de sa belle-mère il annonça plein d'une excitation feinte « - Je vais te donner ton premier cours de vol ce matin même, mon bonhomme ! » En entendant cela, sidérée, Mintaka avala de travers et toussa à plusieurs reprises en cherchant son air. Quelques secondes passèrent où seules les quintes de toux de la vieille grand-mère comblaient l'absence de réaction du garçon. « - Non. Répondit finalement Corvus. - Pardon ? Ai-je bien entendu ? Veux-tu répéter ?! - Non, merci. Tu devrais rendre le Nimbus Fulgur, je n'en aurai pas l'utilité. » Puis se levant sereinement, Corvus rejoignit sa chambre sans un regard pour son géniteur. Ce dernier resta muet d'ahurissement. La grand-mère de Corvus qui reprenait peu à peu son souffle, éclata soudain d'un grand rire. « - Hahaha ! Bien envoyé ! Merci Merlin ! Tu ne l'entraineras pas dans ta folie ! Hahaha ! »
Adolescent, Corvus passa le plus clair de son temps à la maison. Ses jours étaient ponctués de quelques heures de cours espacées de pauses agréables dans le jardin. Il lisait beaucoup et prenait le temps de converser avec Sully, sa grand-mère et parfois sa mère lorsque son état de santé le lui permettait. En effet, au fil des années, la mère de Corvus avait perdu de sa vitalité. Elle s'était éteinte comme une bougie trop de fois consumée. Errant à la maison, les cheveux hirsutes et la dégaine démise, elle ressemblait à un fantôme en couleur. Son père, était lui aussi de moins en moins présent. Il ne rentrait plus que le soir où éreinté, il se couchait sans mot dire.
Puis vint le jour où Mintaka, s'éteignit. Les circonstances de sa mort furent confuses. Elle était une sorcière encore pleine de vigueur. Elle n'était pas malade ni ne souffrait d'aucuns maux. Personne dans la famille Rosier ne posa de questions cependant, et Corvus lui même ne fouilla pas ces incohérences. À vrai dire, la mort prématurée de sa grand-mère ne le toucha pas. Il continua son petit bonhomme de chemin comme si de rien était. Le jour de sa majorité, il s'installa à pré-au-lard par souci d'aisance. Il lui était simplement plus pratique de se loger près de son futur lieu de travail. Son père avait fait jouer ses relations pour lui trouver une place confortable au trois balais, ce qui lui convenait très bien. Il n'avait certes jamais travaillé de sa vie, mais gagner sa croute semblait une prérogative importante pour ressembler à monsieur tout le monde.
Un soir, alors qu'il devait s'occuper d'un client particulièrement aviné, la première crise d'angoisse d'une longue série à venir le saisit. Cette crise fut si violente que la clientèle en dessaoula presque. Il fut emmené à Ste-Mangouste non sans difficulté, et seul plusieurs doses de philtres calmant eurent finalement raison de sa terreur chronique. Il démissionna le lendemain même. Après avoir accumulé divers jobs, le voilà aujourd'hui guichetier à la poste de pré-au-lard. Il poursuit sa vie tranquillement, très peu intéressé par les événements qui ébranlent le monde sorcier. Après tout, il n'en fait pas vraiment partie ou bien ?
Un petit mot sur l'auteur ?
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comment avez vous trouvé le forum ?Par l'odeur fétide d'un membre aux bouclettes luisantes.
Un commentaire ?Mais qu'est-ce qu'il est beau ce forum ! Les membres sont tous si gentils ! Je vous aime
Famille et relations
La famille Rosier ne s'est pas illustrée de la meilleure des façons durant la période de la première guerre, ni même par la suite. Elle manqua deux fois de s'éteindre au cours du siècle dernier et Corvus est aujourd'hui le dernier héritier à porter ce lourd patronyme. Evan Rosier, feu son grand-père, était un mangemort à la solde de Voldemort. Adepte de magie noire, il succomba de la baguette d'Alastor Maugrey. Sa mort prématurée fit qu'il ne laissa que peu de souvenirs à sa maigre descendance, si bien qu'au sein de cette famille, les récits sont nombreux à le hisser au rang de martyr, injustement puni. Imprégnée d'une forte idéologie sang-pur, la famille Rosier maintient les traditions désuètes et ne semble jamais remettre en question le dogme passé.
Le seul membre qui vaille réellement la peine d'être cité est la grand-mère maternelle de Corvus. Une femme à la fois douce, forte et lucide dont les prunelles brillaient d'une incroyable intensité. Il faisait bon d'être auprès d'elle. Sa compagnie offrait un repère d'une importance décisive sur la psychologie du jeune Corvus. Pilier de son univers clos, ce fut elle qui prît en charge l'éducation de son petit-fils. Avisée, elle lui offrit des valeurs subtiles. Plantant des graines de sagesse dans un esprit encore trop jeune pour pouvoir les assimiler. Dans les dernières années de sa vie ce fût également elle qui l'encouragea prestement à s'extraire de ce cocon familial nocif. Sans jamais hélas voir ses attentes se concrétiser puisqu'elle s'éteint peu avant que Corvus n'atteigne sa majorité.
Caractère & physique en option
- Every day is exactly the same -
En société, Corvus est un jeune homme d’apparence affable et attentionnée. Serviable, il est le voisin idéal qui viendra garder vos hiboux et arroser vos bubobulbs lorsque vous partirez en vacances. Élégant et soigné, son allure laisse à penser qu’il s’intègre sans mal dans la haute société sorcière. D’une organisation méticuleuse et très à cheval sur la ponctualité, ses manières sont irréprochables et le présentent comme un jeune homme à l’éducation exemplaire et stable. Particulièrement souriant, il donne l’impression générale de ne pas connaitre les affres de la mauvaise humeur. Plein de bonté envers les animaux et créatures magiques, précisons aussi qu’il se limite à un régime alimentaire strictement végétarien...
- Cracmol for life -
Pourtant, les plus intuitifs et méfiants ne se laisseront pas avoir par un tel masque d’apparats. Corvus n’est en réalité rien de tout ce que nous avons cité précédemment. Intérieurement pétri de lacunes émotionnelles, il appréhende sa propre vie comme un automate. Semblable à un tronc creux, incapable d’éprouver une profonde empathie envers ses contemporains, il porte un regard las et ennuyé sur le monde autour duquel il gravite. Car oui, Corvus ne fait que graviter autour d’un monde qu’il ne s'autorise pas à intégrer. Un monde qui l'écoeure profondément. Un monde dans lequel il échoue à se confondre. En marge, de par sa "différence", que trop de monde à son goût s’amuse à relever, il ne se préoccupe que très rarement des personnes de son âge. À l’aise quant à faire son petit bonhomme de chemin en solo, sa famille et son travail sont les seuls liens tangibles qui le poussent à faire montre d'une sociabilité régulière.
- Mr. Squib is losing focus -
Lorsque quelqu’un cherche à approfondir une amitié, Corvus dresse inlassablement d’épaisses barrières et se renferme sur lui même. La raison ? Un étrange sentiment. Un sentiment dont il ne saurait exprimer la teneur exacte mais que nous, lecteurs omniscients, définirons ici comme étant un sentiment de "persécution". Corvus est régulièrement sujet aux crises d’angoisse. Tout particulièrement lorsqu'il se retrouve coincé dans des interactions trop longues qu'il n'aurait pas choisi. Ses crises d'angoisse sont aussi spectaculaires qu'inattendues pour ceux et celles qui y assistent. Outre ces crises, le jeune homme s'imagine de temps à autre être le centre des discussions des gens qu’il croise dans la rue. Se sentant même parfois intérieurement offensé par un simple regard. Être cracmol est un handicap honteux et non une simple particularité. C'est ce qu'il aura retenu de son adolescence. En retrait des autres en raison de son éducation cloisonnée ainsi que par son incapacité à faire comme tout le monde, il s'y est progressivement accommodé par la force des choses, sans pour autant l'assumer.
Études supérieures & métier
Corvus Rosier n'a pas bénéficié d'un parcours scolaire traditionnel. L'alternative de le placer dans une école moldue étant proscrite par décret paternel, c'est sous l'égide de sa grand-mère qu'il reçût un enseignement complet dans la mesure de ses compétences Cracmol. Par la suite, il s'essaya à divers jobs qu'il ne maintint jamais plus de quelques mois. Allant de : Serveur au trois balais, conducteur de bus de nuit et même une fois, frotteur de dos d'hippogriffes. Il se retrouve aujourd'hui à travailler en tant que guichetier à la poste de pré-au lard. Passant le plus clair de son temps à prendre soin des hiboux ainsi que de composer avec les demandes farfelues des sorciers qui se présentent à son guichet. (Nous ne parlerons pas ici de la fois où il dû se montrer particulièrement ingénieux afin d'envoyer un chaudron plein à ras bord de philtre calmant. Se retrouvant stone deux jours à cause des effluves qu'il respira...)
Merci à tous ! C'est avec bonheur et joie que je peux enfin vous annoncer que...
J'ai terminé ma fiche !
Je tiens à préciser que je n'ai pas développé l'aspect chasseur dans l'histoire comme je vous l'avais pourtant annoncé au préalable. La raison est que je pense le faire en rp plus tard ! Aussi, ayant posé quelques bases de sa psychologie et de son histoire, je pense qu'il y a peut-être des incohérences qui se sont glissées par ci par là ! Je modifierai tout ça au besoin quand je reviendrai de mon périple !!