1er août 1985



« Faye ! Il y a une lettre pour toi, ma chérie. »



La voix de sa mère sort la jolie blonde de ses rêves, ou plutôt de son roman Frankenstein. D’un claquement, elle ferme son livre et marche d’un pas dansant jusqu’à sa mère. 

« Une lettre ? C’est peut-être Rosy, elle est actuellement à Londres chez sa tante. Elle doit avoir des nouvelles croustillantes ou quelque chose comme ça » 

Faye est tout excitée, son amie lui a promis de lui donner des nouvelles et de lui conter les histoires de sa vieille tante. « Oh, ce n’est pas elle. » Dit-elle d’un ton déçu tout en regardant l’enveloppe ivoire avant de soulever le sceau de cire rouge dont elle ne reconnait pas le symbole. L’enfant de onze ans commence à lire la lettre à haute voix avant de s’arrêter pour regarder sa mère d’un air surpris.



« Maman … Une école de sorcellerie ? Je suis une … Sorcière ? » Demande Faye en secouant la tête. « Impossible, je croyais que la magie n’existait pas. »



Ingrid, sa mère, lui prend la lettre des mains pour la lire elle-même. Les mots restent les mêmes, mais son regard pétille, pas une once de doute ne vient éteindre son regard. Est-ce une blague ? Personne n’y pense, ils sont tous, à l’exception d’Amalia, heureux de cette nouvelle qu’ils considèrent merveilleuse. Lorsque la joie est retombée, les doutes ont commencé à envahir Faye avant qu’ils ne finissent par se dissiper par son grand-frère.



« Faye, tu ne dois pas avoir peur. Tu étais là toi aussi quand le vieux barbu est venu nous rendre visite. Il n’a pas l’air totalement fou, tu vas vivre une expérience incroyable tu sais. »





1er septembre 1985



Le plus difficile a déjà commencé, quand Faye a parcouru la liste scolaire pour la première elle s’est demandé où est-ce qu’elle pourrait trouver tout ça avant qu’on ne lui parle du Chemin de Traverse. La jeune fille et ses parents ont adoré venir à cet endroit, choisir un chaudron, acheter les livres, choisir un animal et laisser la baguette magique choisir Faye. Ce lieu grouille de sorciers et de différentes boutiques de ce qu’ils peuvent trouver dans leur propre monde. Cette journée fut magique, mais difficile. Pas aussi compliqué que le jour de son départ. 

Partir dans un monde qui lui est totalement inconnu sans sa famille a privé de sommeil la jeune fille durant quelques nuits. Elle ne sait pas ce qui l’attend une fois là-bas, elle peut tout aussi bien être déçue que surprise. Malheureusement, une fois à la gare King Cross, les choses se sont compliquées : la voie 9 3/4 est introuvable, tout le monde parle d’une voie inexistante. Serait-ce une blague ? Non, si le Chemin de Traverse existe, cette voie aussi. Vadrouillant dans la gare avec ses parents, son frère et sa soeur, une famille attire l’attention des Buchanan.

« On se dépêche, le Poudlard Express va partir sans vous sinon ! Mark passe avant Judith, Judith n’oublie pas de foncer et surtout ne pas fermer les yeux, fixe bien le mur ! On y va ! »



C’est ainsi que la famille Buchanan a trouvé la voie 9 3/4 se retrouvant alors sur le quai rempli de gens, majoritairement sorciers. Le père de Faye hisse dans le train sa valise, la cage de sa chouette lorsque le contrôleur siffle dans son sifflet annonçant le départ proche du train.



«  Faye chérie, prends soin de toi d’accord ? N’oublie pas, tu rentres pour les vacances de Noël. Si tu veux nous envoyer des lettres, comment dire … Par hiboux c’est ça ? N’hésites surtout pas. Sois attentive en classe aussi ! » Dit Ingrid tout en serrant sa fille dans ses bras. 



« A mon tour. Amuse-toi bien, tu nous raconteras tout à ton retour ! Fais attention à toi et ne te laisse pas marcher sur les pieds. » La prévient son père avant de la lâcher.



« Bonne chance petite chance ! Envoie-nous des hiboux ! »



Faye serre dans ses bras son frère et sa petite soeur avant de monter dans le train et de trainer ses affaires dans un wagon vide. Un dernier au-revoir par la fenêtre à sa famille et le train commence à avancer provoquant une boule au creux de son estomac et une montée de larmes. 




20 juillet 1989



« Attends Rosy tu es vraiment sûre de toi ? » Demande la blonde en regardant son amie retirer son haut.



« Oh Faye, tu vas avoir seize ans demain, c’est l’âge des expériences. J’ai confiance en toi en plus. »



Faye devient rouge, elle se retrouve dans sa chambre avec assez de lumière pour voir sa meilleure amie couverte d’une simple petite culotte noire. Le regard de Faye parcourt ce corps bronzé aux courbes alléchantes, une petite poitrine ronde, des fesses fermes, une peau douce. En cette fin d’après-midi, la maison vide, Faye s’est rendue compte que caresser la peau douce de Rosy, l’embrasser et faire l’amour avec elle est loin d’être désagréable. Cette expérience ouvre les yeux de la blonde, elle n’est pas désintéressée par les femmes. Non pas que juste faire l’amour lui ouvre les yeux, elle a déjà eu des doutes sur sa bisexualité, mais cet après-midi a confirmé ce qu’elle pensait. 



« Alors cette découverte ? Sympa non ? » Demande Rosy à Faye.



« Rosy, je ne savais pas que ce n’était pas ta première fois. Mais, j’ai vraiment aimé. »



Ni une ni deux, Rosy passe par dessus Faye, s’installant à califourchon sur la blonde coinçant le simple drap au creux de ses hanches. 



« Round two ? »



«  Oh Rosy non, mes parents vont rentrer. »



Faye vient tout de même embrasser la poitrine de Rosy tout en caressant son dos lorsque sa petite-soeur entre et sort aussi rapidement. La gêne est palpable entre les deux amies, mais aussi avec Amalia durant deux longues semaines. La gêne n’a évidemment pas empêché les deux amies à prolonger cette expérience durant chaque vacance.

Morale de l’histoire : toujours fermer sa porte à clef.



2 mai 1998



Lorsque la guerre se déclencha, Faye était en Ecosse occupée à emmener sa famille dans une résidence secondaire en Irlande. Malgré le fait qu’elle soit du genre tête en l’air parfois, ou encore farfelue pour certains, Faye n’est pas dupe : si Voldemort gagne cette guerre sa famille et elle sont en danger. Travaillant au Ministère de la magie depuis peu, n’importe qui sait qu’elle est une Née-Moldue, si Voldemort gouverne le monde magique, l’autre monde ne l’arrêtera pas. 
Malheureusement, Voldemort emporta avec lui Harry Potter et un bon nombre de héros comme lui. Cette guerre a fait d’innombrables dégâts physiques, matériaux et psychologies. Faye n’était pas neutre. Comment être neutre alors qu’un mage noir souhaite la mort des sorciers comme vous ? Ce serait dingue. La blonde n’a pas participé à la guerre pour autant, non pas par lâcheté, ou peut-être que si, elle n’en sait rien.

« Bien, vous restez ici. J’en ai rien à faire si Viktor tu veux voir tes amis ou si Amalia veut faire du shopping. Vous restez ici et vous ne retournez pas à la maison si je ne vous le dis pas, compris ? » Dit-elle en enfilant sa cape noire. « Si vous pensez me voir, poser moi une question, une question à laquelle je serais la seule capable d’y répondre. C’est clair ? Et si des gens vous envoie des hiboux pour vous dire que je suis morte, vous les ignorez. Si c’est ma signature, vous les ignorez aussi. Ne cherchez pas non plus à me contacter, jouez tous les fantômes. »



« Encore une des idées totalement farfelues … » Soupire Amalia. 



« C’est la guerre dans le monde magique. Les gens comme moi ont les torture avant de les tuer ! Alors je sais que cette idée te ferais plaisir, mais je n’ai pas envie d’apprendre votre mort. » Dit-elle avant d’embrasser sa famille. « Je reviens rapidement. Faites attention à vous. »



Faye rentra alors chez elle dans le monde magique, ne fermant pas l’oeil de la nuit. Les journaux se succèdent comme les gros titres. Poudlard est envahie, la bataille à commencer, puis au levé du jour l’annonce de la mort de Voldemort et Harry Potter. Faye se sent soulagée, mais elle pense aussi aux esprits perdus dans l’école. Elle va avoir énormément de travail, mais avant elle doit ramener sa famille chez elle.



3 mai 1998



« Qui a ouvert la lettre pour Poudlard ?  » Demande Ingrid méfiante.



« C’est moi, et tu étais juste derrière moi. » Lui répond sa fille.



« Trop facile maman. Humm … avec qui étais-tu l’été de tes 16 ans à fricoter sous les draps quand je suis entrée dans ta chambre ?  » Demande Amalia en croisant les bras contre sa poitrine.



« Avec Rosy … Bon, c’est bon maintenant ?  » Soupire Faye avant que sa mère ne l’attrape dans ses bras.



« J’ai toujours trouvé Rosy belle, mais je ne savais pas que vous aviez osé faire l’amour dans ta chambre.  »



« Bon maman c’est gênant là ! Où sont papa et Viktor ?  »



« Devant la télé, viens.  »



Aujourd’hui



Faye passe beaucoup de temps à Poudlard à la recherche des esprits perdus. Ce jour-là, elle se retrouve en présent d’une femme d’une quarantaine d’années, perturbée elle fait des aller-retours en marmonnant. Faye pose son sac et s’approche d’elle en souriant.



«  Bonjour, Madame. Je suis Faye Buchanan, je viens ici pour vous aider. » Dit-elle en s’approchant d’elle avant de reculer lorsque celle-ci lui hurle dessus.



Heureusement qu’elle ne peut sentir son haleine, Faye aurait surement vomie. La blonde attache ses cheveux, elle risque d’y passer la journée, alors elle s’installe sur le rebord d’une fenêtre brisée, ouvrant son thermos de thé à la papaye et grignotant un cookie. 



«  Il fait beau aujourd’hui, on a de la chance. Je travaille pour le Ministère de la magie au bureau du recensement des esprits. »



« JE NE SUIS PAS UN ESPRIT. » Lui crache le fantôme au visage.



«  Alors … Techniquement si, mais si vous préférez, je peux dire des sorciers morts. » Dit-elle en haussant les épaules avant de prendre une nouvelle gorgée de son thé. « C’est quoi votre petit nom ? Au vue de votre beauté, de votre maintien … Elizabeth ? Susan ? Mary ? Catherine ? »



L’esprit se calme légèrement. Un compliment par ci et un compliment par là, Faye arrive à apaiser l’esprit et obtenir les informations nécessaires. Comme à son habitude, elle reste recueillir l’histoire de l’esprit, qu’elle prend soin de noter avant de s’en aller.

Le monde est divisé en deux parties, d’un côté vous avez le monde des Moldus et de l’autre le monde des Sorciers. Faye a vécu onze ans dans l’ignorance de ce deuxième monde, ce monde magique, et c’est à l’âge de onze ans qu’elle s’est retrouvée à la limite des deux mondes, passant une partie de l’année dans un monde haut en couleur, en sortilège, en créatures fantastiques et on en passe, puis les vacances dans un monde sans magie. 
Les parents de Faye sont des Moldus, pour eux la magie n’existait que dans les livres, les créatures dans les légendes, alors apprendre que leur petite blonde préférée est une sorcière les a fait sourire. Les Buchanan ne sont pas des Moldus comme les autres, un Moldu de base aurait pris peur ou aurait emmené son enfant à l’église pour le faire exorciser par le prêtre. Non, les Buchanan eux se sont renseignés sur Poudlard, ils ont demandé à rencontrer le directeur de l’école pour pouvoir lui poser de nombreuses questions : comment se déroulent les cours, si l’école est bien sécurisée, les options que pourrait choisir leur fille, quand est-ce qu’elle pourrait rentrer chez elle, comment pourra-t-elle aller à Poudlard, si la magie est dangereuse, ce qu’elle pourra faire en quittant l’école.
S’il y a bien une chose que Faye ne pouvait reprocher à ses parents c’était bel et bien leur implication dans sa vie et sa scolarité. Toujours très impliqués, ils ont appris à envoyer des hiboux à leur fille pendant sa scolarité, veillant à ce qu’elle suive correctement les cours, qu’elle s’adapte et s’intègrent comme il se doit. 
Malheureusement, il y a un point qui chagrine la jeune femme. Ingrid et Tom Buchanan imaginaient et imagine toujours le monde magique comme un monde tranquille où les fées, les loup-garous et les sorciers cohabitent en harmonie. La réalité est tout autre, le monde magique a été ravagé par la guerre, les sorciers venant tout droit du monde moldu ne sont pas s’y bien intégré que ça. Alors lorsque l’esprit de Faye était préoccupé par les attaques de Mangemort, le pouvoir que Lord Voldemort prenait ou encore par la guerre qui a suivi, les parents de la blonde eux ne souhaitaient rien savoir sur ce qui préoccupe autant leur fille, persuadé qu’un tel monde ne pouvait ressembler au leur. Un monde reste un monde.


L’amour que porte Faye à ses parents est grand et personne ne peut le remettre en question, tout comme l’amour que ses parents lui portent. Elle retourne d’ailleurs régulièrement voir sa famille à Aberdeen lorsqu’elle en a l’occasion. 
Il faut savoir aussi que Faye n’est pas la seule enfant de la famille Buchanan, Faye est la fille du milieu une place plutôt difficile à tenir. 
Viktor est son frère ainé avec qui elle entretient une forte relation. Il est celui qui a passé ses soirées à la réconforter, à lui dire qu’elle est exceptionnelle et que Poudlard est une chance immense pour elle. 
Amalia est sa petite soeur avec qui elle prend son rôle de grande soeur très à coeur. Malheureusement, la jalousie même petite qui ronge la dernière des Buchanan concernant les pouvoirs de sa soeur a poussé les deux jeunes femmes à s’éloigner l’une de l’autre. 
Elizabeth est une petite fille de dix ans que ses parents ont trouvé alors qu’ils se promenaient dans les bois près de la maison familiale. Faye se souviendra toujours de ce jour où elle est rentrée chez ses parents pour les vacances, se retrouvant alors avec un bébé de quelques mois. Les liens entre la petite fille et sa grande soeur adoptive sont forts, et depuis le premier jour Elizabeth est une Buchanan quel que soit son sang.

Le premier adjectif qui décrit la jeune Buchanan est passionnée. La passion qui habite Faye est indescriptible, en effet, la blonde aime certaines choses avec une telle passion qu’elle pourrait en faire son propre combat. Sa famille, la botanique, les créatures, mais aussi les esprits et fantômes qui ont d’abord attiré son attention par le biais de diverses légendes jusqu’au jour où elle s’est retrouvée nez à nez avec Nick quasi sans tête une rencontre originale que Faye vous contera avec plaisir. 

Ses proches disent d’elle qu’elle est sociable, en même temps, pour discuter avec des fantômes en toute simplicité, une tasse de thé à la main c’est belle et bien une preuve que Faye est une femme sociable. Personne ne peut en douter. A cela s’ajoute le fait que Faye est une personne à l’écoute et fine observatrice. 

Pour approfondir un peu plus, il faut savoir que Faye, malgré cette apparence de femme douce et ouverte a un certain caractère. Si elle a décidé qu’elle avait raison, qu’importent les arguments de l’autre personne, elle n’en démordra pas ! Heureusement, il lui arrive de savoir s’excuser et admettre ses torts, mais pour cela vous avez intérêt d’être quelqu’un d’important pour elle, sinon elle ira se plaindre à deux trois fantômes pas très rigolos. Depuis son plus jeune âge, sa mère ne cesse de lui rappeler d’arrêter de foncer tête baissée, mais Faye ne sait pas toujours faire ça. En effet, quel que soit le danger elle n’a pas peur de foncer ce qui lui a déjà joué certains tours avec quelques esprits et même des sorciers. Réfléchir avant d’agir, Faye ne connait pas trop ça. Bon courage si elle vous embarque dans une drôle de situation ! N’oubliez pas de dire au-revoir à vos proches, au cas où …

Serdaigle. C’est ce que le Choixpeau magique a hurlé lorsque le professeur a déposé cet amas de cuire d’une drôle d’odeur sur son crâne blond. Rien d’étonnant, la curiosité qui habite la jeune femme est immense et concerne de si nombreux sujets que si son amour pour les esprits n’était pas aussi profond et logique pour elle, elle n’aurait pas été capable de choisir un métier. Faye, c’est cette petite blonde qui dévore les livres et se nourrit sans cesse de nouvelles choses. Se cultiver est une chose très importante qu’elle a acquise grâce à ses parents. 

Faye est une femme sensible, et c’est grâce à cette sensibilité qu’elle est devenue quelqu’un d’emphatique. Discuter aussi bien avec les morts que les vivants lui permet de comprendre ce qu’ils ressentent, ce qu’ils vivent.

Vous avez noté la recette ? Une grosse dose de passion avec une pincée de sociabilité. Ensuite ajoutez un soupçon de sensibilité et trois gouttes d’empathie. Pour que tout cela fonctionne et soit exquis, veillez à ne pas oublier d’ajouter deux graines d’attention et d’écoute (une de chaque attention !). Pour obtenir une jolie Faye, il faut y ajouter quelques défauts, pour cette recette il va vous falloir de l’opiniâtreté que vous ne pourrez contrebalancer avec quoique se soit, ce goût acide est toujours agréable. Enfin, pour une jolie couleur, une goûte de curiosité, deux gouttes de culture et enfin une cuillère d’observation. Si vous n’obtenez pas un liquide blanc nacré aux reflets multicolores, merci de bien vouloir jeter ce liquide dans le lavabo avant de vous retrouver avec une drôle de créature !!


La mode. Faye ne suit pas réellement la mode, mais elle ne peut nier le fait qu’elle aime les vêtements. Au travail, elle portera toujours un pantalon de style slim, bien plus pratique s’il faut fuir ou courir après un fantôme. Adepte des chemisiers, elle les aime originaux : un col brodé, un col couvert de fausses pierres, des motifs divers et variés, colorés. En dehors du travail, elle risque de troquer son pantalon avec une robe courte ou longue, patineuse, à volants, droite, tout lui va. Faye aime être féminine, mais pas pour plaire aux hommes ou aux femmes, non, pour se plaire à elle-même. 
Son maquillage sera toujours léger et élégant, elle n’aime pas y passer trois heures, mais pour un rendez-vous, une soirée, elle forcera un peu pour changer de la journée. Concernant la chevelure blonde, c’est en fonction de ses envies, des cheveux restent des cheveux. 
S’il y a bien une chose dont elle ne peut se séparer ou oublier c’est un parfum. Fleuri ou fruité, papaye, rose, mangue, poire, coco, tout dépendra de son humeur et de son envie du jour. En parlant d’envie, si vous voulez la charmer : un jus de pastèque ou une pastèque lui fera plaisir, bien plus qu’un collier valant un nombre important de galions. Juste un petit plus comme ça.


Lorsque Faye a obtenu ses ASPICS, elle s’est dirigée dans l’étude des esprits et fantômes avec option psychomagie. 
Grâce à ses études, Faye s’est rendu compte que les nombreuses légendes qui tiennent en haleine le monde des Moldus ne sont pas des légendes, que les fantômes existent bien et que certains d’entre eux sont coincés dans ce monde avec l’incapacité de rejoindre l’haut delà. Elle a choisi la bonne voie et elle n’en doute pas une seule seconde. 
Les études terminées, son diplôme en poche, Faye entre au Ministère de la magie pour travailler au bureau de recensement des esprits où depuis la fin de la guerre, elle recense les esprits perdus, majoritairement à Poudlard où ils sont en grand nombre. La blonde vous parlera toujours de son métier avec amour, passion, joie car c’est ce qui la pousse à se lever chaque matin : chaque matin elle sait qu’elle aidera un nouveau fantôme.