i was like a rose in the middle of thorns

On commence toujours par un "il était une fois", mais pas ton histoire. Dans ton histoire, il manque certains instants, il manque une famille celle que tout le monde a. Il manque tes parents. Dans cette histoire aussi trouée qu'une planète malmenée par les coups de météorites, tu combles des moments avec tes grands-parents. Il n'y a plus qu'eux, ils sont tout à tes yeux. Pour toi, c'est normal que ce soit tes grands-parents qui s'occupent de toi et ce sont les autres que tu vois différemment.

Il te faudra un moment avant de comprendre, avant de te poser les bonnes questions. Ta vie s'est retournée plusieurs fois avant de savoir ce que tu désirais réellement. Tu as grandi entouré de petits moldus qui hurlaient et couraient partout, ce que tu ne supportais pas vraiment. Tu restais dans ton coin, tu préférais regarder des livres, même si tu ne savais pas lire.

Peu après cela, tu es entré à Poudlard. Le choixpeau t'a envoyé à Serdaigle et ce fut un soulagement que d'être dans cette maison. Elle te convenait parfaitement, elle était à ton image. Tu as été très vite plongé dans tes livres, dans tes cours, le nez entre deux couverture en vieux cuir, si bien que tu dois porter des lunettes de lecture. Tu as été un élève qui ne disait rien, parlait peu mais bien.

Tu n'étais pas un enfant à problème, donc toute ta scolarité s'est bien déroulée. Qui avait à te reprocher quelque chose ? Pas grand monde. Et puis tu as eu seize ans.

Âge où tout semble à portée de main. Vous aviez passer l'été à la côte. Tout se passait bien oui, jusqu'à ce que tu le croise. De ton âge, quelques tatouages déjà bien visibles, une tête de Bad boy beau gosse auquel toi-même tu n'as pas résister. Il t'a suffit d'un sourire. Tu as plongé dans son regard mélangé entre le brun et le vert, quelque chose d'hypnotisant t'y avait enfermé. Il t'a accoster et vous avez vécus de bons moments. Et tes sentiments ont évolués. Ce soir là, vous vous êtes embrasser. Cet été était le plus beau que tu aies connu. Tu croyais que cela n'aurait pas de fin.

Un an. Deux ans. Presque trois ans se sont écoulés. Tu filais le parfait amour, celui qu'on consume et que l'on se brûle avec. Celui qui, d'un instant nous réduit en cendres. Ça n'allait plus. Et il s'est trouvé quelqu'un d'autre. Tu savais qu'accepter qu'il joue de la musique pour vivre, c'était se condamner. C'était mourir à petit feu. Tu as découvert une jalousie insoupçonnée venant de toi, un manque de confiance en lui, alors que tu en étais bleu. Tu en étais fou. Tu en a tant pleurer, dans des draps qui te rappelait ces instants intenses. La douleur n'était pas des moindres ; tu en souffres encore, ta méfiance envers les autres distinguable sur ton joli minois. Et en ces temps, tu trouves qu'il y a une bonne raison pour ne pas céder.

Entre temps, tu devais préparer tes cours. Passer les ASPICS avec les yeux parfois bouffis et rouges, des cernes sous les yeux dûs aux insomnies. Rien ne te facilitait la tâche pourtant. Et tu es sorti avec un Optimal en botanique et potions, tout ce dont tu avais besoin pour continuer, viser plus loin. On ne pouvait pas le nier, tu étais et es toujours un bon élève.

Te voilà presque adulte aujourd'hui, tu es décidé à suivre tes rêves, les réaliser et surtout, vivre comme tu l'entends. Le reste viendra avec le temps.

Lorsque l'on te pose la question, tu réponds toujours que « La politique n'est pas ma tasse de thé » mais tu sais au fond ce que risquent tes grands-parents, eux qui ont vécu la guerre en 97. Quoiqu'il t'en coûte, tu voudras les protéger à tout prix. Cette histoire avec le pape ne t'enjaille pas du tout. Mais alors, vraiment pas.

Grand-mère.
Grand-père.
Toi.
Voilà ce qui compose ta famille. Tes parents ? Disparus dans la nature, ils sont partis. Ils ne voulaient probablement pas de toi ? Tu t'es longtemps posé des questions à leur propos. Tes grands-parents, heureusement, t'ont raconter certaines histoires sur eux.
Comme ils étaient trop dans leur travail, que tu n'existais presque pas, mais qu'au fond, ils t'aimaient. Enfin, c'est ce qu'ils disaient lorsque tu en a eu l'âge. Tout cela n'a plus d'importance aujourd'hui.

Ton grand-père, c'est un sorcier. Il a longtemps travailler à un poste important au ministère de la magie. C'est un peu le modèle paternel que tu imagine dans tes jours d'adulte accompli.

Ta grand-mère, elle, est moldue. Elle t'a tout appris.  Du piano au reste.
Elle t'a éduqué, elle t'a appris à t'organiser, à te responsabiliser... Bref, c'est à elle que tu dois tout ce que tu es aujourd'hui.

Tu es respectueux envers eux. Vous vous entendez très bien et cela ne risque pas de changer. Dans le foyer Rosenwood, il y a beaucoup d'amour et c'est ça l'important.

Antisocial social club. Celui qui n'aime pas être collé tout le temps, sans détester avoir de la compagnie. Il la compte sur les doigts cette compagnie, il a même trop de phalanges livides. Sebastian ne s'en plaint pas, au contraire ; si il a le plaisir de côtoyer des gens, il se complaît tout autant dans la solitude la plus profonde. Très peu bavard, il se fond dans la masse avec un silence léger mais soutenu.

Ce n'est pas à lui que l'on demande d'où vient ou que font ses parents, ce qu'il aime ou déteste, il préserve ainsi son jardin secret, plongé dans un mutisme presque glacé. Il se mur derrière des mots acerbes, manquant de tact sur certains sujets. Sebastian est un personnage qui joue la défensive. Il n'a confiance qu'en peu de choses.

Lorsque l'on vous tourne le dos, il est difficile de s'en remettre entièrement. Sebastian exhale cette timide mélancolie, involontairement. Il peut paraître fragile, en concordance avec son physique. Sebastian à pourtant très vite compris qu'il fallait éviter de montrer un signe de faiblesse. Ou au contraire,
jouer un loup déguisé en mouton. Quel costume va-t-il endosser ? Il est imprévisible, parfois un peu barré (dans le bon sens du terme), mais la majeure partie du temps,
il n'est que sagesse et modération.

Les livres sont un exutoire lorsque le besoin de se retrouver seul se fait sentir. Tout ce qui se lit est bon à prendre. Que ce soit de la lecture moldue ou sorcière, tout lui convient.

Sebastian a une pincette pour les individualistes, ceux qui n'ont pas peur de le prendre par la main et de l'entraîner hors de son petit confort. Ça l'amuse énormément.

Il se méfie de l'amour. Après avoir vécu une histoire qui lui a déchirer le cœur en miettes, il se laisse le temps de s'apprivoiser, et laisser son cœur choisir. C'est un peu spirituel, mais c'est de cette façon qu'il voit les choses.

Le jeune homme n'est pas mauvais, il est même plutôt agréable et peut être serviable. Il se permet simplement de se cacher derrière un mur de verre, fissuré à certains endroits, tout comme son cœur.  

Petit plus : Adore les sucreries acidulées, préfére le parfum au mélange sucré et épicé, a la main verte, mélomane, pianiste, possède une mémoire auditive, pansexuel.

Au dessus du chaudron d'amortencia : Il y sent un parfum subtil de roses, d'écorce de cerisier japonais et de chocolat.

Face à l'epouvantard : Il y voit une sombre silhouette se dessiner, grande, fine. Il n'a pas de visage, ses mains ne sont plus que des griffes acérées. Il vient le chercher, et ça le terrifie.

Son patronus est un colibri.

Le protagoniste a un don pour les plantes et les potions. Il s'est donc assidument plongé dans son travail. Il aspire à devenir apothicaire et herbologiste. C'est pour cela que Sebastian se donne corps et âme dans ses études. Il est passionné, il se laisse la patience de tout comprendre et tout assimiler. Le jeune homme désire ouvrir une boutique et enfin s'engager sur la route qu'il a lui-même toute tracée.