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 Intrigue n°2 : La Première Bataille

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MessageSujet: Intrigue n°2 : La Première Bataille   Intrigue n°2 : La Première Bataille I_icon_minitimeMer 9 Aoû - 17:23

Intrigue 2 : Une attaque dans Londres


31 octobre 2o2o - Soir d'Halloween22 h 34, le Chaudron Baveur

- Je ne comprends pas que personne ne fasse rien...
- Le pire sera quand il y aura des morts, et que le Ministère les assumera pas.
- On devrait passer à l'offensive. Montrer à ces connards qu'on se laissera pas crever comme ça ! Faire l'exemple !

Des murmures s'élevèrent dans un salon privé du Chaudron Baveur. Loin de chercher la discrétion, un groupe d'amis s'était réuni afin de discuter de la menace Moldue. Les rumeurs étaient allées grandissant et arrivaient finalement à Londres. Des bûchers immenses avaient été montés en province et les moldus y jetaient des sorciers, sans procès, sans possibilité de se défendre. Mais les heures s'étaient égrenées et au final, enfouis dans le fond de leur choppe de bière, les menaces vaines s'étaient tues.

La discussion s'évanouit, les laissant las d'incertitudes et d'incapacité à agir. Un petit groupe de cinq hommes se leva et, souhaitant la bonne nuit aux autres, se dépêcha vers la rue, côté moldu. L'air maussade, les mines renfrognées, ils se hâtèrent vers Westminster, chuchotant et jetant des coups d'oeil autour d'eux.

La période était à la prudence, à la méfiance et si leur cape permettait de les protéger du froid mordant de la fin d'octobre, elle était surtout là pour camoufler leurs doigts nerveusement serrés autour de leur baguette. Maudissant leur époque, les propos rendus plus acerbes et vulgaires que d'habitude par l'alcool, ils se rapprochèrent sans s'en rendre compte d'un attroupement d'une trentaine de personnes.

Hurlant à qui mieux mieux, brandissant des pancartes et des croix religieuses géantes, des moldus, à n'en pas douter, hurlaient leur haine de la Sorcellerie. En cette nuit d'Halloween, ils étaient venus là, sur Parliament Square pour promettre au monde Sorcier une guerre qui les anéantirait tous, mélangeant paganisme et sorcellerie. Des hommes, des femmes, des enfants, de tous âges, de toutes origines brandissaient le poing à l'encontre d'individus qu'ils ne connaissaient pas, dont ils ne savaient rien, pour la seule raison qu'un illustre personnage vivant à plus de 1000 kilomètres leur en avait donné l'autorisation.

Nos cinq Sorciers se regardèrent, et, sans s'en douter, eurent un geste qui déclencha la première grosse bataille ouverte et affichée de cette guerre. Ils brandirent leur baguette et se ruèrent sur la manifestation... Pour s'arrêter à cinq mètres du premier individu qui se tourna vers eux, la mine ébahie. Plusieurs secondes s'écoulèrent lors desquelles on n'entendit plus rien que le bruit des voitures qui circulaient autour d'eux. Les cris cessèrent, les enfants arrêtèrent de jouer.
Puis le premier sortilège fendit la foule, éclairant les visages d'une lueur rouge et vint frapper un homme cinquantenaire.
Il fut vite rejoint par ses frères et le troupeau de moldus s'égailla. En écho aux cris, un fourgon de policiers de la Metropolitan Police Service démarra dans la rue parallèle et se rua sur les attaquants. Il fut également frappé par un sortilège et tapa de plein fouet un arbre.

Début du tour 1 Que se passe-t-il?


Ludwin Crowle, (PNJ 1) sorcier de 34 ans, marié, sans enfant, se sépare du reste du groupe pour approcher un vieil homme blessé lors de sa fuite. Il lui jette un sort qui le précipite dans les airs et s'amuse à le faire danser en l'air.

Robin Karsack, (PNJ 2) sorcier de 30 ans, célibataire, sans enfant, se rapproche d'un groupe d'adolescents qui tentent de relever un enfant au sol et les intimide. La baguette pointée sur eux, à tour de rôle, il les menace de mort s'ils hurlent.

Leon Groom, (PNJ 3) sorcier de 38 ans, célibataire, sans enfant, a ligoté une femme qui s'est dressée contre lui, disant être à la tête du mouvement. Il tente de l'interroger sur ses buts dans cette guerre.

Jordan Vickling, (PNJ 4) sorcier de 23 ans, célibataire, sans enfant, a stupefixié un homme et lui entaille les avant bras et les genoux avec un poignard, jubilant du pouvoir qui rend l'homme muet à sa propre douleur.

Joshua Redwood, (PNJ 5) sorcier de 40 ans, célibataire, un fils, tente de calmer ses camarades pour pouvoir s'enfuir.

Une dizaine d'hommes de la police ont pu s'extraire de leur fourgon accidenté et rechargent leurs armes pour tirer à vue sur les sorciers.

Et vous? Interviendrez-vous?

Awful pour Epicode
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MessageSujet: Re: Intrigue n°2 : La Première Bataille   Intrigue n°2 : La Première Bataille I_icon_minitimeDim 27 Aoû - 0:22



LA PREMIÈRE BATAILLE
INTRIGUE HALLOWEEN
Samedi 31 octobre 2020, 22h45

Le bruit de la plume grattant sur le papier commençait à énerver Diana. Elle enchaînait les formulaires depuis neuf heures du matin, remplissant les nombreux parchemins avec un désintérêt grandissant. Son rapport pour le Ministère –dans lequel tout devait être consigné, depuis le moment où elle avait été assignée à la mission jusqu’au jour où elle l’avait complétée– était heureusement terminé et gisait à sa droite. Celui pour le Ministère qui se chargerait de rapatrier le Nundu en Tanzanie était à moitié fini, mais elle en avait marre d’écrire. Bien sûr, elle avait essayé de soudoyer Caulflied –Valentine l’ayant dégoûtée de toute la paperasse qui était due après chaque affaire–, mais elle devait être rouillée, parce que le sorcier l’avait juste envoyée paître en ronchonnant qu’elle refusait toujours d’aller en rendez-vous avec lui. Elle avait répondu que les vieux croûtons de quarante-cinq ans n’étaient pas sa tasse de thé, et avait gagné une réplique acerbe de la part de son collègue.

Soupirant, l'Auror se replongea à nouveau dans la rédaction du deuxième rapport qu’elle n’avait heureusement pas besoin de détailler autant que celui pour le Ministère britannique. Elle était déjà suffisamment en retard comme ça, avec la sieste qu’elle avait pris en début d’après-midi.

Identifier la mystérieuse créature qui avait tué plusieurs sorciers et quelques moldus en quatre mois n’avait pas été tâche facile. Son équipe avait même dû faire appel à un contact du Département de contrôle et de régulation des créatures magiques, Mademoiselle Atkins. Il avait fallu repasser les premières scènes de crime au peigne fin pour trouver une minuscule touffe de poils –elle n’appartenait ni à un Loup-Garou, ni à aucune autre créature de la base de données du Ministère. Au prix de grands efforts, de chantage, et de quelques Gallions, ils avaient découvert que les propriétaires de l’Amphitrite, un navire de marchandises approvisionnant quelques apothicaires de l’Allée des Embrumes, se versaient quelques fois dans le trafic de créatures et objets illégaux et dangereux. Cette information, couplée à la forte conviction d’Atkins que la bête meurtrière était un Nundu –la magizoologiste s’était plongée dans d’énormes ouvrages de la mythologie d’Afrique orientale–, et que les meurtres restaient toujours à une certaine distance de la Tamise, leur avait permis de descendre faire un raid dans le cargo avec une grande équipe de soutien composée d’Aurors et de spécialistes du Service des animaux du Département de contrôle et de régulation des créatures magiques.

L’attaque avait été rapide et efficace, à son grand soulagement. Le Nundu était encore sous l’effet des derniers Stupéfix qu’il avait reçu, aussi cela fut facile de le transporter dans une cage prévue spécialement pour lui. Les trafiquants encore vivants –un d’entre eux ayant été tué dans un accès de rage de la créature mortelle– furent arrêtés et attendaient encore leur jugement.

Malgré la satisfaction d’avoir bouclé une affaire importante, Diana ne pouvait s’empêcher de penser que la fin du raid avait été… décevante. Surtout après tout le suspens de l’enquête. Mais elle était en un seul morceau, et à peine blessée. La petite bouteille d’essence de Dictame que les Médicomages lui avaient donné après son examen n’avait par conséquent que peu servi et était rangée dans le premier tiroir de son bureau.

Diana, on s’en va, bonne soirée ! chanta MacKinnon, un bras autour de la taille d’Atkins.

Pas de bêtises vous deux ! répondit-elle en étirant ses lèvres dans un sourire.

L’affaire avait rapproché les deux sorciers, et malgré tout le bonheur qu’elle leur souhaitait, Diana ne pouvait s’empêcher de ressentir une pointe de jalousie face à la relation naissante. Jurant tout bas, elle se concentra à nouveau sur le parchemin devant elle et continua de décrire l’affaire. Sa rédaction lui prit encore deux bonnes heures et d’innombrables tasses de thé, et elle râla quand elle se rendit compte que même Caulfield avait terminé et était parti depuis longtemps. L’Auror rangea le tas de paperasse en une pile ordonnée –elle n’était plus à cinq minutes près–, le déposa dans le bureau du Chef de la section et attrapa son trench-coat en partant de l’étage. Une fois dans l’atrium vide –il était tard, et la majorité des fonctionnaires était déjà partie–, la sorcière fut tentée par l’idée de rentrer à son appartement sur Carteret Street en utilisant le réseau des cheminées, mais l’envie de dégourdir ses jambes après une journée restée assise l’emporta.

Une fois en dehors du Ministère, la température fit frissonner Diana, et cette dernière pesta contre son envie de porter une courte robe moldue ce jour-là. Elle se hâta alors à remonter Whitehall, passant les divers bâtiments gouvernementaux fortement éclairés des moldus. La rue était calme, et peu de gens étaient de sortie. Tout du moins, ils ne fêtaient pas Halloween dans le quartier ministériel. Mais plus la sorcière se rapprochait de Parliament Square, plus elle entendait du bruit. Elle accéléra la cadence de ses pas, faisant claquer ses talons sur le bitume, et enfin arrivée au niveau du parc, son souffle se coupa face à la scène qui se jouait devant elle.

Un fourgon de police fumant était encastré dans un arbre, des gens criaient d’horreur, d’autres de rage, et des sorciers lançaient des sorts à tout va ; elle en vit un saigner un moldu, et son sang ne fit qu’un tour. Dégainant sa baguette de la manche de son trench –enchantée pour ne pas qu’on n’en voie la marque ou que sa fidèle alliée n'en tombe–, l'Auror se jeta sur le sorcier qui avait l’air d’être le plus jeune.

Flipendo ! Incarcerem ! s’époumona-t-elle.

L’homme fut projeté à trois mètres de là et ligoté en plein vol avant même qu’il ait fini de se retourner, alarmé par le son de sa voix. Sa chute fut violente, et Diana ne ressentit aucune pitié pour lui. A la place, elle se pencha sur le pauvre moldu blessé qui eut un mouvement de recul à son approche.

Je suis là pour vous aider–

Une douleur lancinante dans le bas de son dos lui bloqua la parole et la fit perdre son équilibre. Elle replia son bras droit contre elle-même, de peur que sa baguette ne se casse, et laissa sa main gauche amortir partiellement sa chute. Une fois à terre, elle se retourna et pointa sa baguette sur le sorcier trentenaire en face d’elle. Il tenait une femme ligotée près de lui et sa baguette était elle aussi dirigée vers Diana. L'Auror plissa les yeux. Après quelques instants de face à face, elle changea de tactique et s'afféra à faire revenir le visage d'un James riant aux éclats dans son esprit.

Spero Patronum.

Un ours argenté grandeur nature sortit de l'élégant morceau de frêne. Des cris résonnèrent dans la foule, et elle se scinda en deux morceaux lorsque l'animal scintillant s'élança vers le coin de la rue. C'était très risqué de laisser un Patronus en plein milieu du Londres moldu, mais Diana savait très bien qu'elle ne pourrait pas s'occuper des sorciers et de la foule toute seule.
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Dernière édition par Diana M. Tugwood le Mar 5 Sep - 23:35, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Intrigue n°2 : La Première Bataille   Intrigue n°2 : La Première Bataille I_icon_minitimeDim 27 Aoû - 0:50

22h45, 31 octobre 2020. Westminster, Parliament Square.


Halloween. Malgré l’évidente tension qui s’installait au fil des semaines, les gens vivaient normalement. Comme ils ont toujours su le faire, quelque soit le contexte. Et ce soir, les enfants, accompagnés de leurs parents pour les plus jeunes, étaient sorti jeter des mauvais sorts aux avares en bonbons. Plutôt ironique comme fête quand on y pense. Dans l’air d’un temps vicié par cette peur de l’inconnu, ce danger mystique qui peut vous supprimer d’un seul coup grâce à des pratiques qu’on pensait mythiques plus que légendaires.
Evidemment, la terre entière n’attendait pas arme au poing sur le pas de sa porte… Mais la majorité est bien souvent une « majorité silencieuse », quand le groupe qui sévit, lui, parle fort et compte bien se faire entendre, propageant ce sentiment d’insécurité et contaminant toujours plus de monde. Et ce soir, il y avait de ceux-là. De ceux qui réclament la tête des sorcières et des sorciers, qui s’imaginent des rituels orgiaques et sataniques à base sang frais de bébé à peine né, ou autres sottises du même acabit et tout aussi loufoques.

- Sorciers, au bûcher ! Sorciers, au bûcher ! Scandaient certains d’entre eux en agitant une pancarte.

Anastasia observait ce tas de crétins depuis le banc où elle s’enfilait un kebab. Le vrai de vrai, salade, tomates, double ration d’oignons et frites, tout ça à l’intérieur d’un pain chaud et croustillant. Sans oublier bien évidement, la sauce samouraï, sans qui un kebab ne serait pas un kebab.

- La fin est proche ! Enfants de Dieu, levez-vous ! Battez-vous ! Le Tout-Puissant nous a fait à son image ! Pas à la leurs ! Les sorcières sont les filles impies et souillées du Malin, de l’Usurpateur !

Ce drôle de type, ça c’était quelque chose. On aurait dit un clochard qui avait dû se sortir de la misère en parvenant à s’intégrer a ce groupe. En revanche, niveau hygiène, il n’avait pas l’air d’avoir intégré quoique ce soit lui.

- Des bonbons ou un sort ! Intervint une petite voix derrière la tatouée.

La russe fit mine de sursauter, et leva doucement les mains.

- Oh ! Si je te donne les bonbons tu me laisses tranquille ? Demanda-t-elle en jouant l’apeurée.

De légers chuchotements lui parvinrent, puis un petit bonhomme haut comme trois pommes fit le tour du banc pour se placer devant elle. Il était déguisé en Minion. Ana’ fit tous les efforts du monde pour ne pas éclater de rire, et glissa la main dans le sac plastique estampillé « SPAR » pour sortir un paquet de Haribo.

- Combien vous êtes avec tes amis ?

- Mh… On est… Commença le petit en comptant sur doigts. Six !

- Ah ! J’ai aucune chance alors… Je ferai mieux de donner tout ce que j’ai ! S’exclama-t-elle en écarquillant les yeux.

Le gamin opina du chef avec un grand sourire sur les lèvres, visiblement fier de son coup. Et la russe lui offrit le paquet, qu’il prit à deux mains en soufflant un léger « Merci ».

- Ils sont polis les monstres cette année !

Le gosse s’écarta dans un rire et rejoignit ses camarades avec sa trouvaille. Le petit groupe était surveillé par deux mamans à quelques mètres de là. Lorsque leurs regards se croisèrent elles firent un signe de remerciement discret à Anastasia, qui répondit par un sourire. La soirée était agréable, et le spectacle qu’offraient ces catholiques bercés trop près du mur l’amusait beaucoup.

Mais savez-vous ce qui est plus dangereux que ceux qui sont bercés trop près des murs ? Ceux qui sont terminés à la pisse. Ils étaient cinq ce soir et traversaient la rue, agissant comme des agneaux encerclés par des loups. Mais ces proies allaient bientôt se transformer en lion. La mirkrahaul aperçu les premières baguettes sortir de sous les capes. Elle n’en revenait pas, ils allaient faire cela ici, en pleine rue. Et accessoirement outrepasser l’une des lois les plus importantes du monde de la sorcellerie. La première échauffourée publique allait venir du monde des sorciers, et non pas de celui des non-mages. Bel exemple.

L’instant d’après, le premier sort fut jeté. Il y eut comme un flottement qui paru durer une éternité, puis la foule se mit à éclater. Les uns partaient d’un coté, les autres poussaient les premiers, quand ils ne les piétinaient pas pour sauver leur vie. Le chaos s’installait, les cris de terreurs commençaient à retentir. Et le groupe sorcier s’en donnait à cœur joie, sauf l’un d’eux qui semblaient bien plus frileux à cette idée. Le plus petit s’amusait à faire virevolter un vieux croulant dans les airs. Vieux qui avait déjà tâché son pantalon par ailleurs. Un autre pointait sa baguette sur des adolescents terrifiés, quand son comparse s’affairait à tirer les vers du nez d’une matrone au faciès aussi buriné que maquillé, sans doute les conséquences de longues années de célibat. Et le plus frappé d'entre eux s'occupait des veines d'un pauvre gars.

Sur le banc, ne restait plus qu’un kebab à moitié mangé. La russe avait déjà parcouru la moitié du chemin, quand elle vit la camionnette de police se payer un arbre. Les choses se corsaient. On ferait parler le feu d’ici peu, et entre les civils et les sorciers fous... C’était un véritable enfer qui s’annonçait, car les policiers qui s’extirpaient du véhicule et se mettaient déjà en position. Un tel spectacle devait les terrifier, et quand la peur vous prend au ventre, les balles perdues ne se comptent plus.
Ana’ leva sa baguette, et accompagnant le geste de son autre main, la camionnette accidenté se mit à glisser sur le sol balayant quelques membres des forces de l’ordre au passage, et causant peut-être diverses contusions, mais surtout leur bloquant la vue. Même quelques secondes, ce serait toujours ça de pris. Quelques secondes qui permettraient aux fuyards de parvenir à faire deux ou trois foulées de plus. Quelques secondes qui offraient la possibilité à plus de non-mages de se mettre à couvert.

L’homme qui auparavant brandissait sa baguette d'un air menaçant à l'encontre des adolescents, et qui s'apprêtait certainement à faire plus de mal que de bien, eut une réaction de surprise en s’en apercevant. Il tourna la tête vers la russe qui avançait vers lui à grandes enjambées, l’air déterminée. Il allait lever la main en signe de reconnaissance. Grave erreur. Puisque le sortilège du sectumsempra le frappa de plein fouet.

- Fuyez ! Hurla-t-elle aux jeunes qui ne se firent pas prier pour s'élancer dans la direction opposée du combat.

Dans le même temps, le frappadingue qui s'affairait à saigner un homme fit vol plané digne de ce nom, pour s'écraser au sol un peu plus loin, ligoté bien comme il fallait. Une autre sorcière s'était jointe au combat. Et en plus de cela, elle avait lancé un patronus en forme d'ours qui donnait deux fois plus raisons aux moldus de courir trois fois plus vite. Finalement, on allait peut-être éviter la catastrophe !

La bataille avait commencé, et l’ennemi, contre toute attente, n’était pas moldu.
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MessageSujet: Re: Intrigue n°2 : La Première Bataille   Intrigue n°2 : La Première Bataille I_icon_minitimeJeu 31 Aoû - 0:27

WE'VE GONE WAY TOO FAST FOR WAY TOO LONGINTRIGUE N°2;
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« A TERRE ! Protego Maxima ! » Le fracas de la tôle du camion de police contre l’arbre fit un bruit épouvantable, et pendant une fraction de seconde, Tara crut bien que son heure venait d’arriver de la plus stupide des façons.

La bulle de sortilège qui l’avait protégée, elle et les quelques moldus aux alentours, éclata comme une sphère de savon. Sa chance et ses réflexes étaient présents et il ne fallut à la jeune femme qu’une poignée de millisecondes supplémentaires pour vérifier que tous ses membres étaient en bon état de marche, qu’elle respirait et surtout, que c’était le début des emmerdes qui se déployait droit devant elle.

A commencer par les moldus qui courraient partout, mus par une panique tantôt suicidaire, tantôt héroïque. Entre ceux qui voulaient sauver les leurs et aller aux devants des dangers et ceux qui souhaitaient mettre entre les cinglés à l’origine de ce début de carnage et eux la distance maximale, l’agitation était telle que lancer un sort dans la foule – même pour les sauver – avait autant de chances de toucher un innocent qu’un taré. Les manifestants, perdus et détachés dans la course effrénée pour la vie, commençaient à s’échauder et à crier vengeance par la violence. Et la vue des quelques non-sorciers martyrisés à quelques mètres d’eux était loin de les apaiser.

Tara s’en mordait les doigts mais tout ce qu’elle pouvait faire, c’était faire en sorte que personne n’y laisse sa peau. Les coupables seraient punis plus tard, et ce n’était pas l’envie qui lui manquait de faire payer leur idiotie sans bornes à ces quelques crétins qui, plutôt que d’arranger leur cas à la face du monde moldu, était en train de faire preuve d’une belle démonstration de terreur. Si avec tout ça il n’y avait pas dès demain une publication dans le Times sur la dangerosité du peuple magique, alors les miracles existaient. « Putain … »

Les policiers se redressaient tant bien que mal, émergeaient pour trouver leurs armes. Tara savait qu’on l’avait vue et surtout qu’elle ne devait pas trop traîner au beau milieu de personnes pas forcément très tolérantes quant à sa condition. Son œil capta le reflet de plusieurs armes, gisant encore à terre. Les fameux pistolets dont se servaient les moldus : leur vue arracha un frisson malsain à Tara sans qu’elle ne se l’expliquât clairement. Forcément, ça allait dégénérer. A un moment ou à un autre, quelque chose allait leur échapper et le contrôle serait perdu. Et à ce moment-là, il ne leur resterait plus que leurs yeux pour pleurer – et pour contempler l’horreur du désastre.

Dans son dos, le cliquetis lui fit faire volte-face. Un des hommes en uniforme avait du comprendre que ce qu’elle tenait entre les mains n’était pas un vulgaire bout de bois ; le reste avait fait son petit bonhomme de chemin dans l’assimilation des mauvaises idées dont on l’avait abreuvé. « Merde merde merde merde … » Pas le choix. Son transplanage fut si rapide que les balles n’eurent pas le temps de fuser : elle avait déjà disparu pour arriver à quelques mètres seulement du taré écervelé qui prenait apparemment un homme pour un pantin et le faisait s’agiter en tous sens. Sûrement cherchait-il à l’effrayer jusqu’à lui faire rendre son dîner, ou peut-être avait-il le projet infâme de le blesser mortellement ; une chose était sûre, l’écossaise ne pouvait rien tenter envers celui-ci sans risquer la vie du moldu trop haut dans les airs.

En vain, Tara chercha du regard la moindre trace d’un sorcier capable de l’aider. A deux, ils pouvaient prendre le dessus sur ce type. Au beau milieu de tout ce foutoir, la tâche était moins facile que de dénicher un Véracrasse dans une mare de boue mais il fallait ajouter à cela la vigilance constante qu’elle devait entretenir pour éviter de se prendre un coup ou de voir un quidam se faire agresser. Ce fut en lançant un sort de répulsion dans la direction de plusieurs Moldus agressifs qui se précipitaient vers d’autres que Tara l’aperçut. Ses tatouages et sa chevelure d’un blond tranchant accrochèrent son regard : l’agent moscovite qu’elle reconnut sans réussir à remettre son prénom sur son visage était là. Un agent de la sécurité. C’était tout ce dont elle avait besoin en cet instant, mais encore fallait-il que Rebrov l’ait aperçue. Du bruit, un sifflement, un sort quelconque ou de la lumière n’aurait servi à rien : elle avait toutes les chances de ne pas être remarquée à temps ou d’être vite arrêtée. La seule option qui lui restait était de miser sur la réactivité de sa collègue de l’Est, et dans ses souvenirs celle-ci n’en manquait pas. Il fallait que ça marche.

Tara n’avait pas droit à l’erreur ; et d’ailleurs elle venait d’être remarquée par ce trentenaire qui l’observa, hésitant entre méfiance et intérêt. Maintenant.

« CYKA BLYAT ! LE MOLDU ! » hurla t-elle à travers la foule sous l’effet d’un sort d’Amplification avant d’envoyer subitement un sortilège de Confusion à l’adresse du sorcier. Dans la nervosité, les seuls mots en russe qui lui vinrent n’étaient pas forcément les plus charmants – mais elles auraient tout le temps de s’expliquer plus tard.

Déstabilisé par le charme, celui-ci recula, vacillant, abaissant sa baguette dont il perdait peu à peu la maîtrise. C’était bien assez pour que Tara le maîtrise, ou au moins l’affronte ; en revanche la chute du non-mage était certaine et elle ne pouvait pas gérer les deux en même temps. Mais si comme elle l’espérait Anastasia l’avait entendue, alors l’appel explicite qu’elle venait de lui faire trouverait réponse par un sort suffisant pour amortir la descente brutale du pauvre hère.

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